É.-U. 2012. Drame sentimental de Stephen Chbosky avec Logan Lerman, Emma Watson, Ezra Miller. Rentré d'un long séjour en institut psychiatrique, un adolescent doué et solitaire réussit à se tailler une place au sein d'un petit groupe d'outsiders de son école. Récit initiatique plutôt attachant. Scénario un peu chargé. Traitement vivant mais peu inventif. Excellente distribution dominée par L. Lerman. (sortie en salle: 5 octobre 2012)
Rentré d'un long séjour en institut psychiatrique, un adolescent doué et solitaire réussit à se tailler une place au sein d'un petit groupe d'outsiders de son école. Récit initiatique plutôt attachant. Scénario un peu chargé. Traitement vivant mais peu inventif. Excellente distribution dominée par L. Lerman. (sortie en salle: 5 octobre 2012)
THE PERKS OF BEING A WALLFLOWER est une oeuvre très personnelle, le réalisateur débutant Stephen Chbosky s'étant inspiré de son propre roman autobiographique paru en 1999 (l'action nous reporte quant à elle huit ans plus tôt). Le surcroît de sincérité est apparent. Le manque de recul aussi. Voulant tout dire sans rien négliger, Chbosky a composé un récit chargé, qui aurait gagné à être resserré et mieux structuré. Par ailleurs, le traitement, bien que vivant, manque un peu d'invention, l'auteur recourant le plus souvent à des procédés très courants dans le cinéma indépendant américain (narration en voix-off, tapisserie de chansons d'époque, catharsis à la onzième heure, etc.). Avec pour résultat une oeuvre attachante mais friable, qui s'inscrit dans la continuité des préoccupations d'un Ryan Murphy (RUNNING WITH SCISSORS, la série "Glee"), ainsi que dans l'esprit du John Hugues de l'époque de THE BREAKFAST CLUB. Le film se distingue également par son excellente distribution, dominée par le charismatique Logan Lerman (3:10 TO YUMA) dans le rôle principal.
Texte : Martin Bilodeau