Can. 2012. Drame psychologique de François Delisle avec François Delisle, Jacqueline Courtemanche, Noémie Godin-Vigneau. Les pensées intérieures d'un détenu s'emmêlent à celles de son ancienne conjointe et de sa vieille mère. Oeuvre audacieuse et complexe formulant une réflexion inspirée sur les prisons intérieures. Traitement au carrefour de la photographie et de la littérature. (sortie en salle: 8 mars 2013)
Les pensées intérieures d'un détenu s'emmêlent à celles de son ancienne conjointe et de sa vieille mère. Oeuvre audacieuse et complexe formulant une réflexion inspirée sur les prisons intérieures. Traitement au carrefour de la photographie et de la littérature. (sortie en salle: 8 mars 2013)
Le réalisateur de RUTH, LE BONHEUR C'EST UNE CHANSON TRISTE et DEUX FOIS UNE FEMME nous avait habitués à des oeuvres, certes aussi maussades, mais jamais aussi complexes, narrativement, que cet étrange objet de cinéma. Pur, libre, généreusement ouvert à l'interprétation, son film au carrefour de la photographie et de la littérature formule une réflexion inspirée sur les prisons intérieures des individus. L'exercice fondé sur la suggestion oppose des images et des voix qui parfois ne se répondent qu'au plan métaphorique, forçant le spectateur à en compléter le sens. Delisle pousse l'audace jusqu'à prêter à ses acteurs filmés - tous très justes - les voix d'autres comédiens, ajoutant ainsi un niveau de sens à sa méditation sur la dualité moi-je, psychologique-physique, intérieur-extérieur.
Texte : Martin Bilodeau
Véronique Harvey - 24 Heures
La facture visuelle est tout simplement magnifique. On réussit à se laisser porter par les voix des personnages et à créer nos propres images, mais on se surprend parfois à décrocher, en raison du rythme lent.
Nicolas Gendron - Ciné-Bulles
Par son titre magique évoquant autant la vitesse, la lumière que l'immensité du ciel, LE MÉTÉORE s'impose en douceur tel un ovni dans notre paysage cinématogra-phique, pas si enclin à regarder la trace laissée derrière, l'empreinte d'un film, quel qu'il soit.
Cédric Bélanger - Le Journal de Montréal
L'exercice, très photographique, s'avère intéressant et nous plonge avec originalité dans l'intimité de ces personnages anéantis. (...) pour un amoureux du septième art qui a envie d'être mis au défi, voilà une oeuvre qui vaut le détour.
Marc-André Lussier - La Presse
[Ce] n'est pas un film. C'est une oeuvre d'art. (...) sa grande réussite aura été d'aborder des thèmes graves et douloureux sans pour autant faire de ce MÉTÉORE une oeuvre sombre et désespérée.
Duane Byrge - The Hollywood Reporter
Throughout, Delisle interweaves the thoughts and plights of each character (...). By circling around through the varied viewpoints and personal situations, Delisle has fashioned a Rashomon-like portrait of the disintegration of a family.
André Roy - 24 Images
S'engouffrer dans le dédale des voix et des images que propose François Delisle, c'est accepter de perdre ses repères, d'être obligé de donner par nous-mêmes un sens, une signification à ce film opératique, d'être en osmose avec lui et d'accepter le vertige auquel il nous invite.
Asher Pérez-Delouya - Séquences
(...) là où réside la puissance de ce film, c'est que rien n'est donné gratuitement. Le spectateur est invité à construire le puzzle de ces destins racontés. (...) [LE MÉTÉORE] est grave, sincère et nous invite à réfléchir à un autre cinéma, un cinéma météore, qui laissera une trace.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
(...) in combining these disparate elements, [Delisle] emerges with a dazzlingly original work that - against all odds - maintains our attention while taking us to an introspective place that movies rarely do.
Manon Dumais - Voir
(...) le lyrisme envoûtant des images et la beauté de la réflexion sur la vie, la mort et le passage du temps (...) sont tels que l’on souhaiterait pouvoir dissocier la bande-son de l’image afin d’en savourer pleinement chaque détail, chaque mot, chaque nuance.