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Le Magasin des suicides

Fr. 2012. Film d'animation de Patrice Leconte . Une famille de commerçants spécialisés dans les produits pour se suicider accueille avec crainte la naissance d'un fils doué pour le bonheur. Adaptation libre d'un roman de Jean Teulé. Scénario gentil et moralisateur. Humour tour à tour macabre et bon enfant. Animation fluide au charme suranné. (sortie en salle: 19 octobre 2012)

13 ans + (violence)
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Le Magasin des suicides (Le Magasin des suicides)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2012. Film d'animation de Patrice Leconte .

Une famille de commerçants spécialisés dans les produits pour se suicider accueille avec crainte la naissance d'un fils doué pour le bonheur. Adaptation libre d'un roman de Jean Teulé. Scénario gentil et moralisateur. Humour tour à tour macabre et bon enfant. Animation fluide au charme suranné. (sortie en salle: 19 octobre 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Patrice Leconte
D'après l'oeuvre de Jean Teulé
Musique :
Montage :
Distributeur :
Les Films Séville
Commerçants spécialisés dans les produits pour se suicider, Mishima et Lucrèce Tuvache appréhendent la venue d'un troisième enfant. Leurs craintes sont justifiées. Alors que ses aînés Vincent et Marilyn respirent le mal de vivre, le petit Alan sème la joie autour de lui. Tandis que ses parents font tout pour que celui-ci ne contamine pas les clients moroses de leur commerce prospère, Alan réussit à donner le goût de vivre à sa grande soeur. Terrifié par la graduelle transformation de Marilyn, le couple Tuvache travaille d'arrache-pied afin de sauver la boutique en ces temps difficiles et ainsi éviter que le bonheur ne se répande partout.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En adaptant librement un roman pétri d'humour noir de Jean Teulé, Patrice Leconte a concocté un film moralisateur, où l'humour se fait tour à tour macabre et trop gentillet. Ainsi, LE MAGASIN DES SUICIDES démarre sur les chapeaux de roue en mettant en place un univers délicieusement morbide où le spectateur s'amuse à repérer les nombreuses références aux oeuvres célébrant la mort. Après avoir épuisé celles-ci, le récit tourne à vide et prend une tangente rose bonbon pour se conclure sur une note fleur bleue où l'humour noir des premiers instants est complètement édulcoré. Avec ses couleurs pimpantes et ses riches détails, lesquels donnent envie de faire arrêt sur image afin de pouvoir mieux les savourer, l'animation fluide évoque par son charme suranné les vieux livres pour enfants. Musicalement parlant, les numéros musicaux orchestrés par Étienne Perruchon font pâle figure lorsque comparés à ceux de Danny Elfmann, fidèle comparse de Tim Burton dont on sent ici l'influence.

Texte : Manon Dumais

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