É.-U. 2012. Comédie satirique de Larry Charles avec Sacha Baron Cohen, Anna Faris, Ben Kingsley. Victime d'un complot lors d'un voyage à New York, le dictateur d'une république africaine obtient l'aide d'une militante gauchiste. Satire abrasive des tyrans modernes et du système capitaliste. Humour scatologique extrême exploité de manière inégale. Quelques trouvailles visuelles hilarantes. Réalisation compétente. S. Baron Cohen en forme. (sortie en salle: 16 mai 2012)
Victime d'un complot lors d'un voyage à New York, le dictateur d'une république africaine obtient l'aide d'une militante gauchiste. Satire abrasive des tyrans modernes et du système capitaliste. Humour scatologique extrême exploité de manière inégale. Quelques trouvailles visuelles hilarantes. Réalisation compétente. S. Baron Cohen en forme. (sortie en salle: 16 mai 2012)
L'iconoclaste anglais Sacha Baron Cohen signe avec son habituel complice Larry Charles (BORAT, BRÜNO) cette satire abrasive des tyrans modernes à la Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi et Kim Jong-Il, à qui le film est "affectueusement" dédié. Baron Cohen et ses coscénaristes ne ménagent pas non plus les démocraties occidentales et le capitalisme à l'américaine, qui en prend pour son rhume lors d'un discours final d'une cruelle ironie. Abandonnant la formule de la caméra cachée exploitée dans leurs opus précédents, les auteurs optent cette fois pour une structure narrative plus classique, ce qui ne va pas sans quelques clichés. Par contre, l'humour scatologique extrême exploité par les auteurs obtient des résultats mitigés, si on excepte une hallucinante et hilarante scène d'accouchement en public. Ben Kingsley (HUGO) joue avec sobriété le vilain de service et Anna Faris (SCARY MOVIE 4) réfrène ses ardeurs comiques habituelles dans le rôle de l'attachante activiste aux aisselles poilues. Seul Jason Mantzoukas fait montre de la même folie débridée que Baron Cohen en scientifique déchu à la conscience politique élastique.
Texte : Louis-Paul Rioux
Matthew Hays - Mirror
THE DICTATOR has some very funny moments, but it does pale in comparison to Cohen’s previous stunt-documentary work. (...) So, THE DICTATOR isn’t quite as brilliant as its predecessors. But Cohen still rules.
Alexandre Duguay - Voir
(...) entre la dérision corrosive et l’efficace tirade illustrant "les bienfaits" de la dictature, le sous-texte de LE DICTATEUR est trop souvent englouti par la scatologie et la multiplication de blagues douteuses vues mille et une fois.
Liam Lacey - The Globe and Mail
THE DICTATOR spends far too much time on Aladeen’s stream of sexual (...) insults, and while Baron Cohen’s lanky physical slapstick and verbal manglings are funny, the movie begins to feel like one of the later, worn-out PINK PANTHER movies.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
LE DICTATEUR est une fiction et s'assume. Malheureusement, si le sujet est d'or, le traitement satirique l'est moins. Alors que j'avais adoré le vitriolique BRUNO, je suis restée un peu sur ma faim avec ce DICTATEUR un peu fade.
Tim Grierson - Screen Daily
Sacha Baron Cohen abandons the hidden-camera stunt comedy of BORAT and BRUNO for a more conventional fish-out-of-water laugher in THE DICTATOR, and the results are consistently amusing, if never quite shocking or hilarious.
Marc Cassivi - La Presse
Les références pop sont nombreuses, comme les éclats de rire francs, et le film se permet une critique assez acerbe des États-Unis, mais on aurait souhaité un peu plus de satire politique (...) et un peu moins de références scatologiques.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
Rebounding from the disappointing BRÜNO, Baron Cohen employs a comic range that ricochets between wicked political barbs and the lowest anatomical farce, to often funny and occasionally hilarious effect.