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Le Diable en moi (The Devil Inside)

É.-U. 2012. Drame d'horreur de William Brent Bell avec Fernanda Andrade, Simon Quarterman, Evan Helmut. Une jeune femme tente de vérifier si sa mère, incarcérée dans un institut psychiatrique en Italie pour un triple meurtre, serait plutôt possédée par une entité démoniaque. Scénario bâclé et verbomoteur confondant film d'exorcisme et film d'épidémie virale. Réalisation fauchée s'acharnant à créer un effet pseudo-documentaire. Caméra épileptique. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 6 janvier 2012)

13 ans + (horreur)
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Le Diable en moi (The Devil Inside)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2012. Drame d'horreur de William Brent Bell avec Fernanda Andrade, Simon Quarterman, Evan Helmut.

Une jeune femme tente de vérifier si sa mère, incarcérée dans un institut psychiatrique en Italie pour un triple meurtre, serait plutôt possédée par une entité démoniaque. Scénario bâclé et verbomoteur confondant film d'exorcisme et film d'épidémie virale. Réalisation fauchée s'acharnant à créer un effet pseudo-documentaire. Caméra épileptique. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 6 janvier 2012)

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En 1989 au Connecticut, Maria Rossi est condamnée pour le meurtre de deux prêtres et d'une religieuse. Tenue non criminellement responsable pour cause d'aliénation mentale, elle est transférée dans un institut psychiatrique à Rome. 20 ans plus tard, sa fille Isabella, qui n'avait que sept ans à l'époque du drame, tente de vérifier s'il ne s'agissait pas plutôt d'un cas de possession démoniaque. Flanquée du vidéaste Michael, qui la filme en permanence, la jeune femme part pour l'Italie, avec l'idée de tourner un documentaire sur cette histoire ténébreuse. À Rome, elle fait la connaissance de deux prêtres qui pratiquent des exorcismes sans l'accord du Vatican. Après avoir assisté à l'un d'eux, Isabella, bouleversée, consent à ce qu'ils essaient d'exorciser Maria. Or, celle-ci s'avère possédée par plusieurs esprits malins, qui ont le pouvoir de passer d'un corps à un autre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Que penser devant cette production fauchée qui reprend avec un acharnement pathétique la formule éventée du "piétage découvert après les faits" façon BLAIR WITCH PROJECT, avec récit verbomoteur et caméra à l'épaule frénétique à la clé? Par quel bout prendre ce scénario aux atours pseudo-scientifiques qui confond dans le dernier droit film d'exorcisme et film d'épidémie virale, avec des résultats risibles? Et comment réagir devant le jeu maladroit d'une actrice brésilienne aux traits résolument latinos dans le rôle d'une Italo-Américaine? C'est à se demander si le réalisateur William Brent Bell (STAY ALIVE) ne se fout pas carrément de la gueule des spectateurs, créant intentionnellement ces aberrations grotesques dans un but psychotronique ou autre. Dans le cas contraire, quelques effets-chocs assez réussis, ainsi que la performance angoissante de Susan Crowley (une Britannique!) dans le rôle de la perturbée Maria, viennent en partie sauver l'entreprise.

Texte : Louis-Paul Rioux

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