É.-U. 2012. Drame d'horreur de William Brent Bell avec Fernanda Andrade, Simon Quarterman, Evan Helmut. Une jeune femme tente de vérifier si sa mère, incarcérée dans un institut psychiatrique en Italie pour un triple meurtre, serait plutôt possédée par une entité démoniaque. Scénario bâclé et verbomoteur confondant film d'exorcisme et film d'épidémie virale. Réalisation fauchée s'acharnant à créer un effet pseudo-documentaire. Caméra épileptique. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 6 janvier 2012)
Une jeune femme tente de vérifier si sa mère, incarcérée dans un institut psychiatrique en Italie pour un triple meurtre, serait plutôt possédée par une entité démoniaque. Scénario bâclé et verbomoteur confondant film d'exorcisme et film d'épidémie virale. Réalisation fauchée s'acharnant à créer un effet pseudo-documentaire. Caméra épileptique. Interprétation très inégale. (sortie en salle: 6 janvier 2012)
Que penser devant cette production fauchée qui reprend avec un acharnement pathétique la formule éventée du "piétage découvert après les faits" façon BLAIR WITCH PROJECT, avec récit verbomoteur et caméra à l'épaule frénétique à la clé? Par quel bout prendre ce scénario aux atours pseudo-scientifiques qui confond dans le dernier droit film d'exorcisme et film d'épidémie virale, avec des résultats risibles? Et comment réagir devant le jeu maladroit d'une actrice brésilienne aux traits résolument latinos dans le rôle d'une Italo-Américaine? C'est à se demander si le réalisateur William Brent Bell (STAY ALIVE) ne se fout pas carrément de la gueule des spectateurs, créant intentionnellement ces aberrations grotesques dans un but psychotronique ou autre. Dans le cas contraire, quelques effets-chocs assez réussis, ainsi que la performance angoissante de Susan Crowley (une Britannique!) dans le rôle de la perturbée Maria, viennent en partie sauver l'entreprise.
Texte : Louis-Paul Rioux