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Le Capital

Fr. 2012. Comédie satirique de Costa-Gavras avec Gad Elmaleh, Natacha Régnier, Bernard Le Coq. Le nouveau pdg d'une banque française prend les grands moyens pour asseoir son pouvoir auprès des actionnaires. Critique lucide du monde de la haute finance tirée du roman de Stéphane Osmont. Scénario un peu flou, aux développements commodes. Réalisation de métier. G. Elmaleh dédié à son rôle. (sortie en salle: 31 janvier 2014)

Général
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Le Capital (Le Capital)

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Fr. 2012. Comédie satirique de Costa-Gavras avec Gad Elmaleh, Natacha Régnier, Bernard Le Coq.

Le nouveau pdg d'une banque française prend les grands moyens pour asseoir son pouvoir auprès des actionnaires. Critique lucide du monde de la haute finance tirée du roman de Stéphane Osmont. Scénario un peu flou, aux développements commodes. Réalisation de métier. G. Elmaleh dédié à son rôle. (sortie en salle: 31 janvier 2014)

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Désigné par son patron et mentor pour lui succéder à la tête d'une grande banque française, Marc Tourneuil fourbit ses armes afin d'asseoir son pouvoir auprès du conseil d'administration. Sa méthode: la séduction massive auprès du personnel, suivie de réductions d'emplois draconiennes dont les bénéfices enchantent les actionnaires. Rusé avec les Américains qui veulent sa peau, Marc manipule son entourage de façon à ce que chacun mange dans sa main. Y compris son épouse, une idéaliste qui va rapidement mettre de côté ses objections pour embrasser la vie de millionnaires. Alors qu'en coulisses ses ennemis politiques complotent sa chute, Marc trouve une interlocutrice à sa hauteur en la personne de Maud Baron, une économiste qui le défie de révolutionner ce monde de la haute finance qu'il méprise en secret. Or, enivré par son pouvoir, il tombe plutôt en pâmoison devant une top-modèle anglaise qui le mène en bateau et risque d'avoir sa peau.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Critique, allégorie, satire, ce nouvel opus de Costa-Gavras s'égare dans le dédale de ses ambitions. Cela dit, ce feuilleton grand luxe, réalisé avec un évident savoir-faire par un artiste qui a consacré sa vie à l'observation des débâcles politiques (Z, ÉTAT DE SIÈGE, MISSING, AMEN), ne manque pas de séduire, notamment par son humour pince-sans-rire. Mais la dénonciation du milieu de la haute finance, aussi lucide soit-elle, s'articule autour d'une intrigue un peu floue aux développements commodes, qui étaient sans doute mieux expliqués dans le roman éponyme de Stéphane Osmont. Pareillement, le personnage central semble à la fois aveugle et clairvoyant, ce qui rend son odyssée initiatique (est-il arroseur?, est-il arrosé?) un peu difficile à croire. Gad Elmaleh le défend néanmoins avec un maximum d'efforts.

Texte : Martin Bilodeau

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