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La Thérapie (The Sessions)

É.-U. 2012. Drame biographique de Ben Lewin avec John Hawkes, Helen Hunt, William H. Macy. Paralysé du cou aux orteils, un poète quadragénaire encore vierge retient les services d'une thérapeute sexuelle. Récit touchant inspiré par la vie de Mark O'Brien. Scénario bien construit. Réalisation plutôt terne. Montage adroit. Interprètes formidables. (sortie en salle: 2 novembre 2012)

16 ans +
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La Thérapie (The Sessions)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 2012. Drame biographique de Ben Lewin avec John Hawkes, Helen Hunt, William H. Macy.

Paralysé du cou aux orteils, un poète quadragénaire encore vierge retient les services d'une thérapeute sexuelle. Récit touchant inspiré par la vie de Mark O'Brien. Scénario bien construit. Réalisation plutôt terne. Montage adroit. Interprètes formidables. (sortie en salle: 2 novembre 2012)

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San Francisco, 1988. Paralysé du cou aux orteils, Mark O'Brien vit en permanence allongé sur une civière. Poète diplômé de Berkeley, le quadragénaire gagne sa vie comme journaliste, un travail qu'il effectue depuis le poumon d'acier à l'intérieur duquel il passe le plus clair de son temps. Très croyant, il entretient une amitié soutenue avec le père Brendan. À la suite du départ d'une aide soignante dont il était amoureux, Mark, confronté à sa virginité ainsi qu'à l'angoisse d'une existence dépourvue de plaisir charnel, retient les services de Cheryl, une thérapeute sexuelle qui l'aide à apprivoiser ses besoins, son corps et son insécurité au cours de relations intimes. Au fil de leurs sessions, des liens d'intimité se tissent. Même s'il semble impossible, un sentiment amoureux naît entre eux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La vie du poète américain Mark O'Brien a inspiré cette production touchante qui, sans la moindre prétention, se penche sur des questions fondamentales comme l'amour, la sexualité et la foi. Économe et bien construit, le scénario est constitué de vignettes dont chacune éclaire la précédente sous un jour inattendu ou révèle un nouveau trait de caractère des protagonistes. Cela dit, en comparaison de la mise en scène imaginative et poétique du film LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON, qui abordait un sujet similaire, la réalisation de Ben Lewin (PAPERBACK ROMANCE) apparaît bien terne. Cette faiblesse est cependant rachetée par un montage adroit, notamment dans sa manière d'intercaler dans chaque session des conversations survenues ultérieurement. À cet égard, les échanges entre le poète et son confesseur, un William H. Macy (FARGO) expressif, sont particulièrement savoureux. Très convaincante en thérapeute troublée, Helen Hunt (AS GOOD AS IT GETS) se livre sans la moindre inhibition. Cela étant, le succès du film repose en premier lieu sur le tour de force d'interprétation de John Hawkes (WINTER'S BONE, HIGHER GROUND).

Texte : François Lévesque

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