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La Mer à boire

Fr. 2012. Drame de Jacques Maillot avec Daniel Auteuil, Maud Wyler, Yann Trégouët. Lâché par sa banque, aux prises avec des ouvriers en grève, un fabricant de bateaux de plaisance au bord de la faillite tente de sauver son entreprise. Portrait sincère mais parfois maladroit. Récit parasité par deux sous-intrigues sentimentales. Dénouement peu crédible. Réalisation fonctionnelle. Jeu senti de D. Auteuil.

13 ans +
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La Mer à boire (La Mer à boire)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2012. Drame de Jacques Maillot avec Daniel Auteuil, Maud Wyler, Yann Trégouët.

Lâché par sa banque, aux prises avec des ouvriers en grève, un fabricant de bateaux de plaisance au bord de la faillite tente de sauver son entreprise. Portrait sincère mais parfois maladroit. Récit parasité par deux sous-intrigues sentimentales. Dénouement peu crédible. Réalisation fonctionnelle. Jeu senti de D. Auteuil.

Confronté à un grave problème de trésorerie, Georges Pierret, fabricant de bateaux de plaisance au bord de la faillite, cherche diverses solutions pour sauver son entreprise. Après maintes démarches infructueuses et un premier refus de sa banque, il se résout, sur les recommandations de son conseiller financier, à fermer un de ses ateliers. Mécontents de leurs indemnités de licenciement, les ouvriers se mettent en grève et occupent toute l'usine, ce qui ne fait qu'empirer la situation déjà précaire de l'entreprise. Malgré tout, Pierret continue à se battre et persiste à croire que le vent va tourner.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Puisant sa source dans la crise économique que traverse la France, LA MER À BOIRE brosse le portrait sincère mais parfois maladroit d'un petit patron qui se débat pour sauver son entreprise. Le scénario aurait cependant mérité d'être resserré sur le personnage central et ses efforts pour éviter la faillite. Ainsi, les deux sous-intrigues sentimentales qui se greffent au récit principal sont totalement inutiles. Quant au dénouement, expédié à la va-vite, il est très peu crédible. La réalisation de Jacques Maillot (LES LIENS DU SANG) est fonctionnelle, et un peu racoleuse par moments. En revanche, Daniel Auteuil (JE L'AIMAIS) compose avec sobriété un attachant homme d'affaires.

Texte : Olivier Lefébure

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