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La Force de l'ordre (End of Watch)

É.-U. 2012. Drame policier de David Ayer avec Jake Gyllenhaal, Michael Pena, Anna Kendrick. Les tribulations de deux officiers de police, amis de longue date, qui sillonnent les rues malfamées du quartier multiethnique de South Central, à Los Angeles. Hommage vibrant au travail des policiers. Traitement réaliste s'appuyant sur le procédé du faux documentaire. Quelques passages peu crédibles. Interprétation de première force. (sortie en salle: 21 septembre 2012)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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La Force de l'ordre (End of Watch)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2012. Drame policier de David Ayer avec Jake Gyllenhaal, Michael Pena, Anna Kendrick.

Les tribulations de deux officiers de police, amis de longue date, qui sillonnent les rues malfamées du quartier multiethnique de South Central, à Los Angeles. Hommage vibrant au travail des policiers. Traitement réaliste s'appuyant sur le procédé du faux documentaire. Quelques passages peu crédibles. Interprétation de première force. (sortie en salle: 21 septembre 2012)

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Avec son coéquipier et ami Mike Zavala, l'officier de police Brian Taylor sillonne les rues malfamées du quartier multiethnique de South Central à Los Angeles, tout en filmant ses faits et gestes pour les besoins d'un documentaire qu'il souhaite présenter dans son cours de cinéma. Un peu têtes brûlées et anticonformistes, les deux flics font toutefois preuve de bravoure, voire d'héroïsme lorsqu'il s'agit de sauver des enfants prisonniers d'une maison en flammes. Leurs exploits font la fierté de l'épouse enceinte de Mike, ainsi que de la nouvelle petite amie de Brian. C'est en débordant de leur juridiction, en s'improvisant enquêteurs, que les deux patrouilleurs mettent au jour les activités criminelles d'un puissant cartel mexicain, dont un terrible trafic d'êtres humains. Dès lors, Mike et Brian deviennent des hommes à abattre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prenant le contrepied de TRAINING DAY - dont il était le scénariste - et de STREET KINGS, dans lesquels il dénonçait la corruption policière, David Ayer rend ici un hommage vibrant et vigoureux au travail très diversifié et parfois ingrat des représentants des forces de l'ordre. En ce sens, END OF WATCH fait souvent penser à LADDER 49, qui célébrait le courage des pompiers américains. À la différence que, dans le but d'ajouter de la véracité à l'affaire, Ayer a eu recours à l'esthétique du faux documentaire. Ainsi, la majorité des scènes sont filmées à l'aide de petites caméras ou de téléphones portables appartenant aux protagonistes, tandis que d'autres images proviennent d'écrans de surveillance ou des caméras automatiques postées sur les voitures de police. Or, ce procédé stylistique, surutilisé ces dernières années, enlève de la crédibilité à certaines séquences. Malgré cela, la réalisation possède l'énergie et la force de frappe requises. Face à un toujours solide Jake Gyllenhaal (SOURCE CODE), Michael Pena (THE LUCKY ONES), tour à tour drôle, intimidant et touchant, est plus épatant que jamais.

Texte : Louis-Paul Rioux

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