É.-U. 2012. Drame fantastique de Jonathan Liebesman avec Sam Worthington, Liam Neeson, Ralph Fiennes. Le demi-dieu Persée vole au secours de son père Zeus, fait prisonnier par son frère Hadès, qui s'apprête à libérer le Titan Cronos des entrailles de l'enfer. Blockbuster tonitruant et enflé d'effets spéciaux. Scénario simpliste et confus aux raccourcis commodes. R. Fiennes et L. Neeson sous-exploités. (sortie en salle: 30 mars 2012)
Le demi-dieu Persée vole au secours de son père Zeus, fait prisonnier par son frère Hadès, qui s'apprête à libérer le Titan Cronos des entrailles de l'enfer. Blockbuster tonitruant et enflé d'effets spéciaux. Scénario simpliste et confus aux raccourcis commodes. R. Fiennes et L. Neeson sous-exploités. (sortie en salle: 30 mars 2012)
Jonathan Liebesman (MISSION: LOS ANGELES) poursuit le travail de son prédécesseur Louis Leterrier (CLASH OF THE TITANS, 2010) en signant un blockbuster tonitruant et enflé d'effets spéciaux. Bien que le film comporte quelques séquences haletantes, amplifiées par la technologie 3D, la magie se dissipe rapidement pour révéler les faiblesses d'un récit simpliste, confus et surabondant en invraisemblances et raccourcis commodes. Les dialogues souvent mièvres et récités ankylosent encore davantage cet exercice de stylisation numérique. Bill Nighy, en loufoque Héphaïstos, et Edgar Ramirez, en fils négligé de Zeus, se démarquent au sein d'une distribution inégale où Ralph Fiennes et Liam Neeson semblent brader leur talent.
Texte : Ismaël Houdassine
Normand Provencher - Le Soleil
Plus cette tragédie grecque s'étire, plus l'intérêt s'étiole. (...) Même si le film fait seulement une heure 40 minutes, on n'en aurait pas pris davantage.
Philippe Renaud - La Presse
Toute la distribution joue pour sa paye, mais on ne leur en tiendra pas rigueur tant les dialogues sont peu inspirés. Pas une once d'humour, d'esprit, d'intrigue, on voit tout venir platement du début à la fin.
Jay Stone - The Gazette
WRATH OF THE TITANS isn’t exactly high tragedy, but the comic relief is welcome. Otherwise, WRATH OF THE TITANS joins the rank of forgettable 3-D epics, with their giant fireballs and computer-generated monsters.
Jim Slotek - 24 Heures
Si le film n'a pas été tourné en 3D comme tel, le processus de conversion a été réalisé tout au long du tournage, ce qui a amélioré sensiblement la qualité du traitement.
Antoine Duplan - Le Temps
Derrière la caméra, un tâcheron (...). Coupé de toute référence culturelle, LA COLÈRE DES TITANS met en scène d'invraisemblables fantoches s'agitant de façon inintelligible dans une déferlante d'effets spéciaux hideux.