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La Cage dorée

Fr. 2012. Comédie de Ruben Alves avec Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud. Ayant hérité d'un vignoble dans son pays natal, un couple portugais bien établi à Paris hésite à quitter la France. Récit carburant aux clichés. Personnages caricaturaux. Une certaine élégance dans la mise en scène. Interprétation forcée. (sortie en salle: 2 août 2013)

Général
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La Cage dorée (La Cage dorée)

Général Général

Fr. 2012. Comédie de Ruben Alves avec Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud.

Ayant hérité d'un vignoble dans son pays natal, un couple portugais bien établi à Paris hésite à quitter la France. Récit carburant aux clichés. Personnages caricaturaux. Une certaine élégance dans la mise en scène. Interprétation forcée. (sortie en salle: 2 août 2013)

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Établis en France depuis 30 ans, Maria et José Ribeiro, respectivement concierge et maçon, travaillent sans relâche afin d'assurer une vie confortable à leurs deux enfants. Ayant hérité d'un vignoble dans leur Portugal natal, tous deux hésitent à quitter leur loge au rez-de-chaussée d'un chic immeuble parisien et du coup, abandonner leurs employeurs qui les jugent indispensables. La nouvelle de leur possible départ s'étant répandue malgré eux, leur entourage fait des pieds et des mains afin de les empêcher de partir. La situation se complique davantage lorsque leur fille Paula révèle qu'elle fréquente Charles Caillaux, fils du patron de José.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fils d'immigrants portugais, l'acteur français Ruben Alves rend ici un tendre hommage à ses parents. Hélas, la démonstration croule sous les clichés. Ainsi fait-il évoluer dans un chic quartier parisien des caricatures de bourgeois français et des personnages portugais correspondant aux idées reçues sur leur communauté. Afin de pimenter ce récit sur l'exil et le sentiment d'appartenance, Alves a eu la mauvaise idée de le faire reposer sur une situation de départ si forcée qu'elle en devient exaspérante à force de scènes où chacun s'enfonce dans le vulgaire mensonge ou la risible mascarade. Si l'on reconnaît une certaine élégance dans sa mise en scène, celle-ci manque aussi de subtilité. Alors que les seconds rôles se complaisent dans le lourd cabotinage, Joaquim de Almeida et Rita Blanco font montre pour leur part d'une belle sincérité.

Texte : Manon Dumais

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