É.-U. 2012. Comédie dramatique de Adam Shankman avec Julianne Hough, Diego Boneta, Tom Cruise. En 1987 à Los Angeles, les amours d'une serveuse et d'un barman qui rêvent tous deux de faire carrière dans la musique sont compromises par un chanteur vedette. Production énergique mais sans audace inspirée d'une revue musicale. Assemblage d'intrigues empruntées. Quelques instants forts. Distribution ne ménageant pas ses efforts. (sortie en salle: 15 juin 2012)
En 1987 à Los Angeles, les amours d'une serveuse et d'un barman qui rêvent tous deux de faire carrière dans la musique sont compromises par un chanteur vedette. Production énergique mais sans audace inspirée d'une revue musicale. Assemblage d'intrigues empruntées. Quelques instants forts. Distribution ne ménageant pas ses efforts. (sortie en salle: 15 juin 2012)
Tiré d'une revue musicale jouée à Broadway et un peu partout sur la planète depuis sa création en 2005, ROCK OF AGES prend appui sur une série d'intrigues connues, empruntées à A STAR IS BORN, FOOTLOOSE et même le récent BURLESQUE. Celles-ci servent à lier ensemble des numéros de qualité variable pigés dans le corpus rock et heavy metal des années 1980. Bon Jovi, Journey, Foreigner, Pat Benatar et autres Def Leppard sont donc au programme de cette production énergique qui, entre quelques performances musicales endiablées et accès de fièvre bienvenus, manque étrangement d'audace et de folie. La performance de Tom Cruise, figure christique de cette dernière cène rock, épouse la même courbe. Dans des rôles très archétypés, le reste de la distribution ne ménage pas ses efforts.
Texte : Martin Bilodeau
Martin Bilodeau - Le Devoir
Si le ridicule pouvait tuer, L'ÈRE DU ROCK serait un cimetière. (...) L’intrigue consiste en un assemblage plutôt lâche d’idées repiquées ailleurs, de A STAR IS BORN (...) à FOOTLOOSE, en passant par BURLESQUE et la télésérie GLEE.
David Rooney - The Hollywood Reporter
Working with screenwriters Justin Theroux, Chris D’Arienzo and Allan Loeb, who adapted D’Arienzo’s original book (...), [Adam Shankman] has not found a way to translate the musical’s affectionately mocking humor to film. Shankman lacks a light touch.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) selon bien des critères, L'ÈRE DU ROCK n’est pas un grand film. Mais un plaisir coupable en perspective pour qui veut bien jouer le jeu et s’ouvrir à cette comédie musicale juke-box.
Justin Chang - Variety
A soundtrack stuffed with '80s chart-toppers, a gleefully self-mocking turn from Tom Cruise and a whole lot of gnarly hairdos aren't enough to recommend (...) ROCK OF AGES, a jukebox tuner that knows the licks and lyrics but not the music.
Manon Dumais - Voir
(...) L'ÉRE DU ROCK (...) propose un scénario convenu, prévisible et pétri de clichés (...). Peuplée de personnages à peine plus étoffés que ceux du jeu Rock Band, cette réalisation énergique, abusant du montage parallèle, (...) compte peu de numéros mémorables.