Can. 2012. Drame de Michael McGowan avec James Cromwell, Geneviève Bujold, Rick Roberts. Alors qu'il construit sur sa propriété une maison adaptée aux besoins de son épouse atteinte de la maladie d'Alzheimer, un fermier octogénaire se heurte à un fonctionnaire tatillon. Récit précis et attachant, tiré d'une histoire vraie. Beau mélange d'amour, de psychologie et d'enjeux sociaux. Réalisation discrète. J. Cromwell très solide. G. Bujold attendrissante. (sortie en salle: 10 mai 2013)
Alors qu'il construit sur sa propriété une maison adaptée aux besoins de son épouse atteinte de la maladie d'Alzheimer, un fermier octogénaire se heurte à un fonctionnaire tatillon. Récit précis et attachant, tiré d'une histoire vraie. Beau mélange d'amour, de psychologie et d'enjeux sociaux. Réalisation discrète. J. Cromwell très solide. G. Bujold attendrissante. (sortie en salle: 10 mai 2013)
Tiré d'une histoire vraie, ce drame sentimental, psychologique et social de Michael McGowan (ONE WEEK, SCORE - A HOCKEY MUSICAL) a le coeur à la bonne place. Précis, attentif aux détails significatifs, le récit célèbre le travail bien fait des artisans et dénonce efficacement mais sans insistance le zèle d'une machine gouvernementale obtuse. Les accrochages avec les enfants habitant à proximité et qui insistent pour que leur mère soit placée en institution, s'avèrent en revanche plus convenus. La réalisation discrète exploite sans efforts la beauté des paysages des Maritimes et son rythme placide épouse le cycle des saisons. Bien que trop jeune pour le rôle, le septuagénaire James Cromwell (BABE, THE QUEEN) campe le vaillant Craig Morrison avec un beau mélange d'autorité et de tendresse, tandis qu'à ses côtés, la rayonnante Geneviève Bujold s'avère fort attendrissante, et à l'occasion délicieusement coquine.
Texte : Louis-Paul Rioux
Peter Debruge - Variety
Based on the true story of Craig Morrison, writer-director Michael McGowan’s gently anti-government “get off my lawn” yarn should appeal to the platinum generation and Tea Party types alike, boasting a pair of loving, lived-in performances by James Cromwell and Genevieve Bujold.
Sheri Linden - The Hollywood Reporter
(...) the movie benefits enormously from the casting of James Cromwell and Genevieve Bujold in the lead roles. (...) Michael McGowan’s depth of feeling for his characters is clear, but the accomplished performers infuse their parts with a tenderness and vulnerability more nuanced than anything in the screenplay.
Katherine Monk - The Gazette
Slow and meticulously crafted, STILL MINE wins points for finding the right pace to play out this story of old traditions versus new rules, youth versus decrepitude, and loving denial versus responsible acceptance.
Odile Tremblay - Le Devoir
La lumière naturelle, les paysages d’infinité, les clairs-obscurs de l’ancienne maison qu’il faudra abandonner baignent le film d’une grâce fragile. Aucune prouesse stylistique ici, mais une note en continu qui dit la tendresse indestructible des vieux amants par-delà les pertes et les victoires, pour le meilleur et pour le pire.
Alain De Repentigny - La Presse
McGowan évite le piège du mélo et de la surcharge. L'amour profond qui unit le couple donne lieu à des scènes touchantes d'une vérité qui s'appuie sur la pudeur et la sobriété. Les personnages secondaires sont (...) efficaces. (...) Le cinéaste a un autre atout important dans son jeu: le décor de la région de la baie de Fundy.
Manon Dumais - Voir
S’il ne fallait retenir qu’une scène pour illustrer l’essence de STILL MINE, à la fois austère et lumineux, cela pourrait bien être celle où Cromwell, caressant la table qu’il a fabriquée (...), explique (...) comment celle-ci porte en elle tout l’historique de la famille, les bons comme les mauvais moments.