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Journal d'un dégonflé: Ça fait suer! (Diary of a Wimpy Kid: Dog Days)

É.-U. 2012. Comédie de David Bowers avec Zachary Gordon, Robert Capron, Devon Bostick. Durant les vacances estivales, un adolescent gaffeur cherche à attirer l'attention de la plus belle fille de son école. Adaptation paresseuse de deux livres de Jeff Kinney. Ramassis de gags usés. Récit inutilement étiré. Musique répétitive. Interprétation mièvre. (sortie en salle: 3 août 2012)

Général
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Journal d'un dégonflé: Ça fait suer! (Diary of a Wimpy Kid: Dog Days)

Général Général

É.-U. 2012. Comédie de David Bowers avec Zachary Gordon, Robert Capron, Devon Bostick.

Durant les vacances estivales, un adolescent gaffeur cherche à attirer l'attention de la plus belle fille de son école. Adaptation paresseuse de deux livres de Jeff Kinney. Ramassis de gags usés. Récit inutilement étiré. Musique répétitive. Interprétation mièvre. (sortie en salle: 3 août 2012)

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L'école se termine pour Greg Heffley, douze ans. un adolescent gaffeur qui espère passer tout le temps des vacances estivales à jouer aux jeux vidéo et à flâner avec son meilleur ami, le glouton Rowley. Cependant, la plus belle fille de son école, Holly Hills, vient de lui donner les premiers chiffres de son numéro de téléphone et le garçon cherche désespérément à la contacter. La chance lui sourit lorsqu'il la retrouve au club privé que fréquente la famille de Rowley, où elle donne des cours de tennis. Greg fait tout pour attirer son attention, mais son grand frère Rodrick, sous le charme de la grande soeur de Holly qui l'accompagne, lui met des bâtons dans les roues en essayant lui aussi d'être invité au club, ce qui met à rude épreuve l'amitié entre Rowley et Greg. Son père va de même contrecarrer tous ses plans en l'inscrivant aux boy scouts dans le but de passer plus de temps avec lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On ne compte plus les romans et films qui relatent les péripéties des adolescents à l'école, à la maison, aux sports d'hiver ou en été. Il faut donc beaucoup d'ingéniosité pour trouver des situations nouvelles à raconter. Si les deux premiers volets de cette série pour enfants parvenaient à capter l'intérêt et la sympathie, celui-ci, adaptant paresseusement les troisième et quatrième romans de Jeff Kinney, se révèle un ramassis de gags usés sur les écoliers en vacances, imbriqués dans un récit inutilement étiré. On y décèle, en cherchant bien, quelques moments amusants, mais ils se perdent dans une réalisation routinière tablant sur tous les procédés usuels des feuilletons télévisés, incluant la musique répétitive et l'éclairage uniformément fade de la photographie. Les personnages manquent de consistance et sont réduits à de grossiers stéréotypes que renforcent une interprétation mièvre. Seul le chevronné Steve Zahn génère une émotion véritablement ressentie dans le rôle du père aussi adolescent attardé que son fils.

Texte : André Caron

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