Fr. 2012. Comédie de David Charhon avec Omar Sy, Laurent Lafitte, Sabrina Ouazani. Un policier de banlieue et un capitaine de la police criminelle doivent travailler ensemble pour élucider le meurtre de la femme d'un puissant patron. Intrigue sans esprit ni réels rebondissements. Dialogues et montage toniques. Jeu charismatique et complémentaire des deux vedettes. (sortie en salle: 17 juillet 2015)
Un policier de banlieue et un capitaine de la police criminelle doivent travailler ensemble pour élucider le meurtre de la femme d'un puissant patron. Intrigue sans esprit ni réels rebondissements. Dialogues et montage toniques. Jeu charismatique et complémentaire des deux vedettes. (sortie en salle: 17 juillet 2015)
S'il cite explicitement LE FLIC DE BEVERLY HILLS, L'ARME FATALE et LE PROFESSIONNEL, ce second long-métrage de David Charhon ne possède ni l'esprit, ni la portée de ces modèles du "buddy movie". Bien au contraire, le cinéaste fait mine de changer la recette en inversant les rôles (le flic de banlieue étant ici le moins pourri des deux), tout en déroulant le fil d'une intrigue criminelle convenue et sans réels rebondissements. Mis en scène de façon conventionnelle, mais avec une certaine efficacité malgré une direction photo manquant de précision, le film mise principalement - et avec raison - sur la tonicité de ses dialogues et sur un montage vif accentuant l'effet d'un ping-pong verbal. Dans les deux rôles principaux, Omar Sy et Laurent Lafitte font preuve de beaucoup de charisme, d'humour et de complémentarité.
Texte : Helen Faradji
La Rédaction - Libération
Presque trente ans après LES RIPOUX, de Claude Zidi, DE L’AUTRE CÔTÉ DU PÉRIPH, de David Charhon, reprend la thématique du buddy-movie avec deux flics que tout oppose: l’un des beaux quartiers parisiens (...) et l’autre des cités. (...) Même la BO est assommante.
Élie Castiel - Séquences
Laurent Lafitte (...) excelle dans les dialogues, les réparties, le rythme, la sonorité. (...) Face à lui, un Omar Sy, toujours aussi populaire, magnétique, multipliant les répliques assassines, directes et bien nourries avec un sans-gêne à la fois candide et rebelle.
Laurent Lafitte - Le Parisien
"Moi je déteste les armes à feu. Quand j'étais petit, je n'avais aucune envie de dégainer un pistolet. Nous avons travaillé avec un armurier. Il nous a appris à manipuler un flingue, à le recharger et à le tenir selon le protocole. Au final, c'est amusant, j'aime quand mon métier m'entraîne en territoire inconnu."
Boyd van Hoeij - Variety
Charhon’s inspiration clearly comes from Hollywood’s 1980s output, such as BEVERLY HILLS COP, 48 Hrs. (...) and the LETHAL WEAPON series. (...) Lafitte and Sy are both in fine form here, and their chemistry is key to getting auds through a couple of dull patches.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
David Charhon évite les clichés sur la banlieue et égratigne au passage les magouilles du grand capital. Dommage qu’il abandonne un peu vite l’intrigue pour faire seulement la blague… Heureusement, Omar Sy joue (...) avec le naturel attachant qu’on lui connaît [et] offre des éclats de rire sonores.
Jacques Morice - Télérama
Le plus réussi, ce sont les dialogues, plutôt bien écrits, et l'humour autour du dress code et de la langue. C'est Laurent Lafitte qui tire le mieux son épingle de ce jeu verbal.
Olivier Delcroix - Le Figaro
Au fil du récit, c'est la sincérité du film, sa volonté de distraire les spectateurs sans prétention, qui force l'adhésion. (...) Finalement, DE L'AUTRE CÔTÉ DU PÉRIPH est une comédie policière sympathique, bon enfant, qui joue sur les clichés pour mieux les dépasser.