Can. 2012. Comédie de Marc-André Lavoie avec Paul Doucet, Rémy Girard, Éric Salvail. Convaincu à tort qu'il sera bientôt congédié, l'associé d'une compagnie de saucisses décide de saboter la production en déposant une de ses dents dans la viande. Intrigue décousue vaguement inspirée d'un fait divers. Personnages esquissés à gros traits. Mise en scène platement fonctionnelle et dénuée de rythme. Interprétation inégale. (sortie en salle: 9 août 2013)
Convaincu à tort qu'il sera bientôt congédié, l'associé d'une compagnie de saucisses décide de saboter la production en déposant une de ses dents dans la viande. Intrigue décousue vaguement inspirée d'un fait divers. Personnages esquissés à gros traits. Mise en scène platement fonctionnelle et dénuée de rythme. Interprétation inégale. (sortie en salle: 9 août 2013)
Après BLUFF, réjouissant premier film coréalisé avec Simon-Olivier Fecteau, et Y'EN AURA PAS DE FACILE, premier projet solo moins concluant, Marc-André Lavoie revient avec une nouvelle comédie sur son thème de prédilection: le mensonge et les nombreux quiproquos qui en découlent. Cette fois, le cinéaste s'est inspiré d'un fait divers aussi inusité qu'amusant, qu'il exploite dans une intrigue se voulant rocambolesque, mais qui se révèle surtout décousue. Bien qu'il ait bénéficié d'un budget plus confortable, Lavoie affiche ses limites avec une mise en scène platement fonctionnelle, soumise aux échanges longs et laborieux entre les protagonistes, d'où une quasi absence de rythme. Si quelques acteurs chevronnés tirent leur épingle du jeu, dont Paul Doucet et Rémy Girard (un habitué des films de Lavoie), d'autres étalent leur inexpérience. Ainsi, pour leurs débuts au grand écran, l'humoriste Daniel Lemire et l'animateur Éric Salvail livrent des performances tièdes et mécaniques.
Texte : André Lavoie
Yves Bergeras - Le Droit
On n'attendait pas un film d'auteur de cette comédie de situation, mais on l'espérait plus inspirée. Les éléments du scénario s'emboîtent assez bien, à un rythme soutenu, mais les rebondissements sont vite prévisibles, et les gags manquent d'épice et de nouveauté.
Véronique Harvey - 24 Heures
Malgré la brochette d'acteurs de renom, dont Rémy Girard et Paul Doucet, (...) on est bien loin de l'excellent STARBUCK et du surprenant LES 3 P'TITS COCHONS. (...) cette histoire sans queue ni tête (...) ne m'a (...) pas tiré un seul éclat de rire.
Marc-André Lussier - La Presse
Les quiproquos et les gags sont archi-prévisibles et font rarement sourire. Cette histoire de vengeance (...) repose de surcroît sur un point de départ trop ténu pour tenir la route. D'autant plus que la manière rappelle parfois celle du cinéma québécois «comique» des années 70.