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Ginger & Rosa

G.-B. 2012. Drame de Sally Potter avec Elle Fanning, Alice Englert, Alessandro Nivola. À Londres en 1962, deux adolescentes, amies depuis le berceau, vivent diverses tribulations dans l'angoisse d'une possible guerre nucléaire. Récit d'apprentissage touchant, librement inspiré des souvenirs de la cinéaste. Symbolique pas toujours subtile. Réalisation à la fois réaliste et poétique. Interprétation fervente. (sortie en salle: 5 avril 2013)

Général
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Ginger & Rosa (Ginger & Rosa)

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G.-B. 2012. Drame de Sally Potter avec Elle Fanning, Alice Englert, Alessandro Nivola.

À Londres en 1962, deux adolescentes, amies depuis le berceau, vivent diverses tribulations dans l'angoisse d'une possible guerre nucléaire. Récit d'apprentissage touchant, librement inspiré des souvenirs de la cinéaste. Symbolique pas toujours subtile. Réalisation à la fois réaliste et poétique. Interprétation fervente. (sortie en salle: 5 avril 2013)

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Londres, 1962. En pleine crise des missiles cubains, Ginger et Rosa, amies inséparables nées toutes deux le jour du bombardement de Hiroshima en août 1945, vivent diverses tribulations dans l'angoisse d'une apocalypse nucléaire. Pendant que Ginger, éprise de poésie, milite pour le désarmement et la paix, Rosa entame une liaison secrète avec le père objecteur de conscience de son amie, lequel traverse une crise conjugale avec son épouse, une peintre frustrée. Blessée par la trahison de sa vieille complice, Ginger trouve réconfort auprès d'un couple d'amis gays dans la cinquantaine. Ces derniers fréquentent une poétesse américaine féministe, qui aura une forte influence sur l'adolescente en perte de repères.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce septième long métrage de fiction de la réalisatrice d'ORLANDO épouse, dans un traitement à la fois réaliste et poétique assez prenant, le point de vue de l'alter ego effrontée et vulnérable de la cinéaste, jouée avec ferveur par l'épatante Elle Fanning (SOMEWHERE). Celle-ci est bien épaulée par la sensuelle Alice Englert (BEAUTIFUL CREATURES), tout particulièrement dans les premières scènes illustrant la complicité des deux héroïnes. Des éléments moralement délicats, dont une liaison intergénérationnelle qui rappelle celle du AN EDUCATION de Lone Scherfig, campé à la même époque, s'insèrent sans heurts dans un récit d'apprentissage fluide et touchant, quoique pas toujours subtil dans sa façon de tracer un parallèle entre la peur de la fin du monde et l'appréhension d'accéder à l'âge adulte. Cela dit, avec ce projet très personnel, Sally Potter est parvenue à évoquer, malgré la contrainte d'un budget restreint, le climat d'effervescence et le vent de changement qui ont marqué le début des années 1960.

Texte : Louis-Paul Rioux

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