É.-U. 2012. Drame fantastique de Mark Neveldine, Brian Taylor avec Nicolas Cage, Ciaran Hinds, Fergus Riordan. Un motocycliste cascadeur, qui a jadis vendu son âme au diable, est chargé par une secte catholique de sauver un gamin des griffes d'un démon. Suite banale des aventures d'un héros de bande dessinée. Récit bancal et absurde. Réalisation tapageuse aux effets pyrotechniques lassants. N. Cage hystérique. (sortie en salle: 17 février 2012)
Un motocycliste cascadeur, qui a jadis vendu son âme au diable, est chargé par une secte catholique de sauver un gamin des griffes d'un démon. Suite banale des aventures d'un héros de bande dessinée. Récit bancal et absurde. Réalisation tapageuse aux effets pyrotechniques lassants. N. Cage hystérique. (sortie en salle: 17 février 2012)
La franchise Ghost Rider ne possède ni la notoriété, ni l'attrait des autres de l'écurie Marvel Comics (Spider-Man, Iron Man, Thor, Hulk). Cette suite banale et peu reluisante le confirme. Ghost Rider n'est après tout qu'un esprit vengeur échappé de l'enfer à la poursuite de démons. La formule se répète dans un récit bancal où l'intrigue absurde se déploie dans un salmigondis religieux vaguement apocalyptique, copié sur la série télé "Surnaturel". Le manque d'originalité se manifeste aussi dans la réalisation tapageuse de Neveldine-Taylor (CRANK, GAMER), aux effets pyrotechniques aussi démesurés que lassants, entrecoupés de scènes de dialogue statiques et superfétatoires. Nicolas Cage se consume littéralement dans un jeu hystérique à souhait, qui fait écran à la médiocrité de ses partenaires mal dirigés, parmi lesquels un Christophe Lambert complètement éteint.
Texte : André Caron