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Fruitvale Station

É.-U. 2012. Drame de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan, Melonie Diaz, Ahna O'Reilly. Le 31 décembre 2008, un jeune Afro-Américain ayant fait de la prison rencontre plusieurs difficultés et obstacles avant de connaître une fin tragique. Chronique d'une mort annoncée tirée d'un fait vécu. Traitement s'inspirant du cinéma direct. Réalisation de facture modeste. Interprétation honnête. (sortie en salle: 2 août 2013)

13 ans +
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Fruitvale Station (Fruitvale Station)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2012. Drame de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan, Melonie Diaz, Ahna O'Reilly.

Le 31 décembre 2008, un jeune Afro-Américain ayant fait de la prison rencontre plusieurs difficultés et obstacles avant de connaître une fin tragique. Chronique d'une mort annoncée tirée d'un fait vécu. Traitement s'inspirant du cinéma direct. Réalisation de facture modeste. Interprétation honnête. (sortie en salle: 2 août 2013)

Genre :
Année :
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Musique :
Le 31 décembre 2008, Oscar Grant, jeune Afro-Américain ayant déjà fait de la prison pour vente et possession de drogue, essuie dès le saut du lit les reproches de son épouse Sophina, qui l'accuse de l'avoir trompée. Une fois réconciliés, tous deux conduisent leur fille de quatre ans à la garderie. Puis, à la demande de sa mère, le jeune homme se rend à l'épicerie où il travaille, pour y faire des courses. Il apprend alors de son employeur qu'il n'aura pas de promotion. Depuis le comptoir de charcuterie, il appelle sa grand-mère afin qu'elle refile sa recette de poisson frit à Katie, une charmante cliente qu'il courtise. Bien que croulant sous les factures à payer, Oscar refuse l'offre d'un ami de reprendre la vente de drogue. En soirée, il se rend en métro à une fête à San Francisco avec Sophina et des amis. À la station Fruitvale, Katie, en l'interpellant, capte l'attention d'un autre passager. L'homme en question est un ex-détenu avec qui Oscar a déjà eu maille à partir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De facture modeste, ce premier long métrage de Ryan Coogler reconstitue à la manière du cinéma direct un événement qui a bouleversé l'Amérique en 2009. D'entrée de jeu, le réalisateur bouscule le spectateur en montrant un extrait tourné avec un téléphone portable où le jeune Afro-Américain est abattu par un policier. Puis, Coogler actionne la machine à flash-backs pour reconstituer les 24 dernières heures de la victime. À travers certaines conversations anodines, dont celle au téléphone entre Grant et sa grand-mère, le cinéaste laisse percevoir la bonté et la simplicité de celui-ci. Coogler ne cherche pas à faire de Grant un ange ou un martyr. Il reste qu'en raison de son parti-pris d'objectivité, cette chronique d'une mort annoncée nous éclaire peu sur la problématique du profilage racial. Investis d'un devoir de mémoire, les acteurs livrent une interprétation honnête.

Texte : Manon Dumais

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