É.-U. 2012. Comédie de Noah Baumbach avec Greta Gerwig, Mickey Sumner, Adam Driver. Abandonnée par sa colocataire, une aspirante danseuse se voit forcée de trouver un autre endroit où habiter en attendant que sa carrière prenne son envol. Fable moderne en noir et blanc sur l'amitié et la quête de soi. Récit elliptique bien construit. Approche directe, sophistiquée sous son apparente légèreté. G. Gerwig investie. (sortie en salle: 28 juin 2013)
Abandonnée par sa colocataire, une aspirante danseuse se voit forcée de trouver un autre endroit où habiter en attendant que sa carrière prenne son envol. Fable moderne en noir et blanc sur l'amitié et la quête de soi. Récit elliptique bien construit. Approche directe, sophistiquée sous son apparente légèreté. G. Gerwig investie. (sortie en salle: 28 juin 2013)
Sur le thème de l'amitié comme planche de salut, ainsi que sur celui du besoin de trouver sa place et son adresse dans un monde hostile, Noah Baumbach (THE SQUID AND THE WHALE, GREENBERG) et sa muse et épouse Greta Gerwig (DAMSELS IN DISTRESS) ont composé ensemble une fable moderne qui évoque le meilleur d'Éric Rohmer, époque MA NUIT CHEZ MAUD, et de Woody Allen, période Mia Farrow. C'est dire que l'art du langage occupe une place prépondérante dans ce one-woman-show elliptique, dont les mouvements rappellent ceux d'une chorégraphie. Gerwig semble avoir investi beaucoup d'elle-même dans ce rôle de godiche aussi agaçante qu'attachante, allant jusqu'à convoquer sa propre famille pour jouer celle de son personnage, comme l'avait fait la compagne d'Allen dans HANNAH AND HER SISTERS. La galerie apporte ainsi un surcroît de charme à cette méditation en noir et blanc où la quête d'authenticité et d'intégrité de l'héroïne fait écho à celle du réalisateur. Son approche directe, sophistiquée sous son apparente légèreté, signale en effet une volonté de viser la vérité du personnage, suivant l'exemple des auteurs de la Nouvelle Vague.
Texte : Martin Bilodeau
Serge Abiaad - 24 Images
Les choix stylistiques (...) ne donnent jamais au film une qualité fantaisiste. Les multiples hommages à Carax, Truffaut (...) révèlent la redevance de Baumbach au cinéma français, sans (...) tomber dans le caprice des clins d’oeil cinéphiliques.
Kimberley Jones - The Austin Chronicle
FRANCES HA takes its primary female friendship seriously, and it takes a generous view on the endless 20s, too. Funny and touching, FRANCES HA may very well be the most eloquent take yet on a generation in flux.
Noah Baumbach - Métro
À New York, il existe une tradition beaucoup plus ancrée de noir et blanc, et les textures de la ville se prêtent bien à ce choix. Je n'arrive pas vraiment à traduire le fond de ma pensée, mais ça me donnait l'occasion de voir ma ville d'un oeil nouveau.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
Noah Baumbach’s terrific new film takes a seriocomic look at the life of an adorable misfit in 2012 New York City with the verve of French New Wave film from 1962. (...) the soundtrack is graced by a number of well-chosen rock and pop tunes.
Michael-Oliver Harding - Métro
Dans la vraie vie, [Baumbach] et [Gerwig] tombent amoureux l'un de l'autre. (...) cette belle chimie nourrit l'excellent FRANCES HA, un regard monochromatique sur cette période d'errance qui suit l'université, avec ses petits clins d'oeil à la Nouvelle Vague.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
(...) it’s a reverential update of Allen’s classic MANHATTAN: shot in black and white, featuring an upbeat score (...), set in New York and featuring a neurotic protagonist seemingly out of step with the outside world.
Julie Ledoux - Voir
Magnifiquement tourné en noir et blanc, FRANCES HA ne force pas le ton, ne provoque pas les moments clairs-obscurs, reste dans la simplicité qui fait sa marque, demeure féérique et terriblement terre-à-terre simultanément.