Can. 2012. Documentaire de Marlene Edoyan . Portrait du peuple arménien qui, marqué par un siècle de tragédies, est aujourd'hui partagé entre espoir et désillusion. Réflexion subtile sur l'identité arménienne. Manque de fil directeur solide. Mise en scène sensible. Photographie lumineuse. Musique parfois appuyée. (sortie en salle: 19 avril 2013)
Portrait du peuple arménien qui, marqué par un siècle de tragédies, est aujourd'hui partagé entre espoir et désillusion. Réflexion subtile sur l'identité arménienne. Manque de fil directeur solide. Mise en scène sensible. Photographie lumineuse. Musique parfois appuyée. (sortie en salle: 19 avril 2013)
Mis en valeur par une photographie lumineuse aux cadrages rigoureux, les magnifiques paysages escarpés de l'Arménie offrent un étonnant contrepoint à ce voyage géo-identitaire marqué par la douleur. Celle de retraités aux pensions misérables, mais aussi celle de veuves sans le sou, de jeunes chômeurs tentés par l'appel du large, d'enfants traumatisés par l'histoire guerrière du pays, etc. Les rencontres, nombreuses, brèves et parlantes, composent la mosaïque d'un pays meurtri et dépeuplé, mais inspirant toujours à ses habitants résistants une fierté immense. Abstraction faite de sa musique mélancolique parfois trop appuyée et de l'absence dans le récit de réel fil directeur, ce premier long métrage documentaire de Marlene Edoyan forge sa propre identité au rythme des chansons et contes offerts par les villageois. L'atmosphère émouvante ainsi créée ouvre la voie à une réflexion subtile sur ce qui de nos jours caractérise l'identité arménienne.
Texte : Helen Faradji
André Duchesne - La Presse
(...) FIGURE D'ARMEN ressemble à bien d'autres témoignages filmés. (...) Le tout est nimbé dans des images crues et de qualité moyenne. (...) On ressort tout de même du visionnement en mettant de côté ces nombreuses imperfections pour mieux apprécier l'authenticité de la démarche.
Odile Tremblay - Le Devoir
[Les] témoignages (...) sont captés à travers les magnifiques images d’Ashot Movsesian, qui donne leur pleine lumière (...) aux maisons délabrées, aux sourires édentés. (...) Des silences prennent le relais des mots et d’une belle musique lancinante.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
There are no solutions in Edoyan’s film, nor is there much in the way of dramatic thrust; there are only stories - heartfelt tales from a forgotten people for whom life is never easy. By lending them an ear, she gives them a voice.
Manon Dumais - Voir
Si FIGURE D'ARMEN livre un constat bouleversant et choquant de la situation, l’ensemble souffre d’une réalisation brouillonne et sans apprêt, laquelle nuit à la concentration du spectateur qui tentera vainement de s’attacher à ces figures furtives.