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Enfance clandestine (Infancia Clandestina)

Arg. 2012. Drame de Benjamin Avila avec Teo Gutierrez Moreno, Ernesto Alterio, Natalia Oreiro. À Buenos Aires en 1979, la vie clandestine d'une famille d'opposants à la dictature, vue à travers les yeux d'un garçon de douze ans. Récit autobiographique sensible. Point de vue cohérent et bien rendu. Réalisation souple. Tension soutenue. Bons interprètes. (sortie en salle: 17 janvier 2014)

Général
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Enfance clandestine (Infancia Clandestina)

Général Général

Arg. 2012. Drame de Benjamin Avila avec Teo Gutierrez Moreno, Ernesto Alterio, Natalia Oreiro.

À Buenos Aires en 1979, la vie clandestine d'une famille d'opposants à la dictature, vue à travers les yeux d'un garçon de douze ans. Récit autobiographique sensible. Point de vue cohérent et bien rendu. Réalisation souple. Tension soutenue. Bons interprètes. (sortie en salle: 17 janvier 2014)

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Buenos Aires, 1979. Avec ses parents, activistes de gauche appartenant à l'organisation Montoneros, Juan, douze ans, rentre à Buenos Aires dans la clandestinité, après trois années d'exil à Cuba. Rebaptisé Ernesto, il est propulsé dans le quotidien normal d'un garçon de son âge. Depuis la remise dans le jardin, ses parents et son oncle Beto, dont il est très proche, dirigent leurs opérations militantes sous le couvert d'une chocolaterie artisanale. Tandis que le garçon s'amourache de la soeur d'un camarade de classe, la pression de la dictature croît dans l'entourage de ses parents, toujours aux aguets. Mais leurs efforts, qui visent à assurer leur sécurité, celle de Juan et de sa petite soeur encore bébé, sont compromis par les nombreuses imprudences de Beto.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La dictature filtrée par le regard d'un enfant n'est pas une idée nouvelle au cinéma. En font foi LE TAMBOUR, PAPA EST EN VOYAGE D'AFFAIRES et autres TITO ET MOI. Ce que Benjamin Avila apporte de nouveau, c'est un regard sur sa propre enfance, dans une Argentine sous chloroforme militaire, qu'il nous présente à travers le trou de la serrure et l'imagination brumeuse du gamin qu'il était. Avec pour résultat un film très personnel, évidemment sincère, auquel manque toutefois un certain recul esthétique. Celui-ci aurait permis au cinéaste de constater que les dialogues sont encombrants, que le tempo est trop lent. Cela dit, plusieurs instants poétiques et belles séquences animées s'intercalent sans effort dans la trame. Par ailleurs, la réalisation souple, aux cadrages serrés, induit un climat de tension soutenu, fortifié dans le récit par l'opposition entre l'innocence de l'enfant, la douloureuse lucidité de ses parents et la position inconfortable de l'oncle, très bien campé par Ernesto Alterio, qui se situe à mi-chemin entre ces deux pôles.

Texte : Martin Bilodeau

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