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Disparue (Gone)

É.-U. 2012. Thriller de Heitor Dhalia avec Amanda Seyfried, Daniel Sunjata, Wes Bentley. Une jeune femme traque le tueur en série qui l'avait kidnappée un an plus tôt, convaincue qu'il éliminera le soir même sa soeur disparue. Récit factice influencé par "The Silence of the Lambs". Point de départ peu crédible. Réalisation efficace au rythme soutenu. Jeu résilient de la vedette. (sortie en salle: 24 février 2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Disparue (Gone)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2012. Thriller de Heitor Dhalia avec Amanda Seyfried, Daniel Sunjata, Wes Bentley.

Une jeune femme traque le tueur en série qui l'avait kidnappée un an plus tôt, convaincue qu'il éliminera le soir même sa soeur disparue. Récit factice influencé par "The Silence of the Lambs". Point de départ peu crédible. Réalisation efficace au rythme soutenu. Jeu résilient de la vedette. (sortie en salle: 24 février 2012)

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Portland, Oregon. Durant la nuit précédant un gros examen universitaire, Molly disparaît. Sa soeur Jill, une serveuse avec qui elle partage un appartement, se convainc aussitôt qu'elle a été enlevée par le même tueur en série qui l'avait kidnappée un an plus tôt et dont elle avait réussi à s'échapper. Mais ses appels à la police sont sans effet. Les détectives qui enquêtaient sur son cas l'an dernier l'avaient fait interner dans un hôpital psychiatrique, persuadés qu'elle avait tout inventé, et leur position n'a pas changé depuis. Désespérée, abandonnée, craignant que l'assassin élimine Molly le soir même, Jill entreprend de traquer son bourreau pendant que les policiers se lancent à ses trousses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plus de vingt ans après sa sortie, THE SILENCE OF THE LAMBS continue d'exercer son influence sur le thriller américain. GONE en reprend d'ailleurs plusieurs idées et images fortes - dont le trou profond dans lequel le tueur emprisonnait ses victimes -, au service d'une intrigue cependant factice, menée tambour battant comme pour dissimuler les lacunes et invraisemblances contenues dans le scénario. De plus, l'intrigue repose sur une hypothèse que le spectateur discrédite d'emblée, à l'effet que l'héroïne serait folle. Or, comme le tueur existe bel et bien, toute tentative de cultiver l'ambiguïté devient nulle et non avenue. Malgré tout, la réalisation est efficace et le rythme soutenu, tandis qu'Amanda Seyfried fait montre de résilience dans son jeu.

Texte : André Caron

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