É.-U. 2012. Drame psychologique de Alex Kurtzman avec Chris Pine, Elizabeth Banks, Michelle Pfeiffer. Pour respecter les dernières volontés de son père, un vendeur en difficultés financières doit remettre cent cinquante mille dollars à sa demi-soeur, dont il ignorait l'existence. Mélo familial en partie autobiographique. Récit indûment étiré, passant du cynisme à la mièvrerie. Quelques bonnes répliques vaches. Réalisation nerveuse et parfois tape-à-l'oeil. Interprétation sensible. (sortie en salle: 29 juin 2012)
Pour respecter les dernières volontés de son père, un vendeur en difficultés financières doit remettre cent cinquante mille dollars à sa demi-soeur, dont il ignorait l'existence. Mélo familial en partie autobiographique. Récit indûment étiré, passant du cynisme à la mièvrerie. Quelques bonnes répliques vaches. Réalisation nerveuse et parfois tape-à-l'oeil. Interprétation sensible. (sortie en salle: 29 juin 2012)
En partie autobiographique, ce premier long métrage du scénariste de TRANSFORMERS et COWBOYS & ALIENS prend la forme d'un décevant mélo familial, au récit indûment étiré et criblé de clichés. En effet, l'intrigante et prometteuse prémisse, qui rappelle un peu celle du remarquable INCENDIES de Denis Villeneuve, se développe laborieusement, tirant alors le film davantage vers l'indigeste LUCKY ONE, où là aussi, le héros tarde un peu trop artificiellement à révéler ses véritables motifs à l'infortunée protagoniste. Surtout dans la première partie, Alex Kurtzman imprime à sa réalisation, plutôt tape-à-l'oeil, un rythme nerveux qui sied plus ou moins à l'action du film. On est quand même loin du thriller! De la même façon, le ton irrévérencieux et cynique du début se dilue en cours de route, jusqu'à un dénouement mièvre et consensuel, bien que d'un optimisme revigorant. Les interprètes s'en tirent avec les honneurs, décochant leurs répliques vaches avec aplomb et exprimant leur sensibilité aux moments appropriés.
Texte : Louis-Paul Rioux