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Cosmopolis

Fr. 2012. Drame de David Cronenberg avec Robert Pattinson, Paul Giamatti, Kevin Durand. À bord de sa limousine, un jeune prince de Wall Street enchaîne les rendez-vous tout en assistant à l'effondrement de son empire. Production désabusée et d'une élégance sophistiquée inspirée du roman de Don DeLillo. Récit verbomoteur à la thèse parfois appuyée. Réalisation de métier. Distribution de poids. (sortie en salle: 8 juin 2012)

13 ans + (violence, érotisme)
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Cosmopolis (Cosmopolis)

13 ans + (violence, érotisme) 13 ans + (violence, érotisme)

Fr. 2012. Drame de David Cronenberg avec Robert Pattinson, Paul Giamatti, Kevin Durand.

À bord de sa limousine, un jeune prince de Wall Street enchaîne les rendez-vous tout en assistant à l'effondrement de son empire. Production désabusée et d'une élégance sophistiquée inspirée du roman de Don DeLillo. Récit verbomoteur à la thèse parfois appuyée. Réalisation de métier. Distribution de poids. (sortie en salle: 8 juin 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Cronenberg
D'après le roman de Don DeLillo
Photographie :
Musique :
Montage :
Eric Packer monte dans sa limousine et ordonne à son garde du corps qu'on le conduise chez son barbier, à l'autre extrémité de Manhattan. Le plus jeune prince de Wall Street n'a pas l'habitude qu'on lui refuse quoi que ce soit, pas même lorsque le président du pays, guidé à travers la Grosse Pomme par un cortège policier, paralyse la circulation. À bord du véhicule équipé à la fine pointe de la technologie, le puissant financier suit avec une appréhension grandissante le cours ascendant du yuan, devise contre laquelle il vient de parier son empire. Chemin faisant, dans l'habitacle spacieux de sa limousine il reçoit tour à tour sa maîtresse, son médecin, son adjointe et sa plus proche conseillère. Il réussit même l'exploit de prendre chacune de ses pauses repas avec sa jeune épouse, une beauté qui lui apparaît de plus en plus étrangère, irréelle. Alors que la nuit tombe avant même qu'il ne soit rendu à destination, Packer pressent une menace qui pèse sur sa vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec son élégance sophistiquée et sa fascination toujours vive pour les rêveries psychotiques et les monstres humains, David Cronenberg a fait sienne la thèse désabusée et un peu datée du romancier Don DeLillo sur la perversion morale des maîtres de Wall Street. Le personnage au centre de chaque image, campé par un Robert Pattinson qui a pris de l'étoffe depuis la série TWILIGHT, ressemble à ceux, esclaves de leur propre pouvoir, rencontrés dans CRASH, EXISTENZ et A HISTORY OF VIOLENCE. À la différence que dans sa bulle de verre déformante, celui de COSMOPOLIS, nickel de sa personne et déconnecté du monde, semble sorti tout droit des pages d'AMERICAN PSYCHO. Les personnages périphériques, définis au pixel près, actionnent les leviers d'un récit en manque de ressorts dramatiques puissants. Si bien que le film sonne parfois comme une leçon verbeuse et cynique qui, à trop vouloir convaincre ou choquer, rate sa cible. Ce problème est particulièrement criant dans la séquence finale. La distribution de poids, dominée par Juliette Binoche et Samantha Morton en passagères temporaires, n'est cependant pas en cause.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Sexe, fric et fin du monde

Images de Manhattan argenté, personnages vampirisés par la compétition économique (...), visions métalliques d'une humanité esseulée (...). Cronenberg n'a jamais été aussi loin dans son exploration de la nouvelle sainte trinité contemporaine: le sexe, l'argent, la mort.

Cosmopolis David Cronenberg

Une Journée particulière

Servi par une photo d’une élégance glacée et une mise en scène réglée au quart de tour où Cronenberg décloisonne avec brio l’habitacle de la limousine, ce road-movie atmosphérique fascine et agace à la fois par l’incessant babillage des personnages.

Cosmopolis David Cronenberg

An Odyssey Across Manhattan in a Limousine

Lifeless, stagey and lacking a palpable subversive pulse despite the ready opportunities offered by the material, this stillborn adaptation of Don DeLillo's novel initially will attract some Robert Pattinson fans but will be widely met with audience indifference.

Cosmopolis David Cronenberg

Apocalypse Nerd

COSMOPOLIS est un film sur l’argent, abstraction bien connue de tout un chacun, (...) mais qui, depuis le début du XXIe siècle, s’est dématérialisée. Cronenberg réussit ce prodige de rendre physiques ces fameux flux transnationaux qui font et défont des fortunes incommensurables.

Cosmopolis David Cronenberg

A Precise Match of Filmmaker and Material

In presenting such a close-up view of Eric's inner sanctum, the film invites the viewer's scorn and fascination simultaneously; to that end, the helmer has an ideal collaborator in Pattinson, whose callow yet charismatic features take on a seductively reptilian quality here.

Cosmopolis David Cronenberg

Un Film plus intelligent qu'engageant

Drôle d'objet conceptuel que ce nouveau film de (...) Cronenberg (...). Le bon côté: il s'attaque au grand sujet de notre temps, à savoir la dérive du capitalisme financier, d'une manière originale (...). Le moins bon: il s'agit d'une suite de tableaux très dialogués, quasiment du théâtre.

Cosmopolis David Cronenberg

Sur la déroute

Cronenberg signe un film (...) bavard (...). Passablement intimidant aussi, car il faut pouvoir suivre les conversations mêlant philosophie et finance. En même temps, Cronenberg pratique l’humour, la métaphore et le ventilateur: tout cela brasse beaucoup d’air.

Cosmopolis David Cronenberg

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