Can. 2012. Documentaire de Guy Édoin . À New York, où elle est établie depuis vingt ans, la peintre de Chicoutimi Johanne Corneau prépare une exposition qui aura lieu sous peu dans son atelier de Soho. Portrait honnête d'une artiste à succès qui ne fait pas l'unanimité. Manque de force dramatique et de profondeur. Réalisation attentive, souvent stylisée. Témoignages éclairants. (sortie en salle: 29 mars 2013)
À New York, où elle est établie depuis vingt ans, la peintre de Chicoutimi Johanne Corneau prépare une exposition qui aura lieu sous peu dans son atelier de Soho. Portrait honnête d'une artiste à succès qui ne fait pas l'unanimité. Manque de force dramatique et de profondeur. Réalisation attentive, souvent stylisée. Témoignages éclairants. (sortie en salle: 29 mars 2013)
Avec quelques touches stylisées de son cru, le réalisateur de MARÉCAGES brosse un portrait honnête de Corno, exemple inspirant de réussite professionnelle accomplie au mépris de l'intelligentsia de l'art contemporain. Mais le film manque de force dramatique, piétine malgré sa brièveté (78 minutes) et demeure trop en surface. Ainsi, Guy Édoin peine à illustrer le processus créatif de l'artiste, laquelle se contente pour l'essentiel de retoucher des tableaux presque terminés. En revanche, l'artiste, mise en confiance par son propre portraitiste, laisse apparaître devant sa lentille son vrai visage, soit celui d'une femme forte, impétueuse et passionnée, mais également fragile et souffrant de la solitude. Les témoignages des divers intervenants, tous éclairants, confirment ses dires.
Texte : Louis-Paul Rioux
T’Cha Dunlevy - The Gazette
The best arguments, and the film’s thrust, can be found in witnessing Corno in action. She is portrayed as a relentlessly hard worker who is never satisfied, always fine-tuning her pieces - or, when they don’t work, cutting them to shreds.
Éric Moreault - Le Soleil
Dans le contexte, CORNO est un film honnête, même s'il reste un brin narcissique. On aurait souhaité plus d'audace formelle. Le réalisateur a au moins eu une très bonne idée: promener à bout de bras deux toiles dans des lieux emblématiques de New York.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Réalisé avec tact et sensibilité - mais de façon assez conventionnelle - CORNO pose (...) des questions intéressantes sur les rapports entre la critique et l'art populaire, mais aussi sur la relation complexe et symbiotique entre l'artiste et son art. CORNO offre aussi une belle leçon de tenacité: qu'on aime ou pas son art, son parcours [est] inspirant.
François Lévesque - Le Devoir
Guy Édoin s'approche au plus près de son sujet dans son atelier, dans son geste créateur, et donc dans son intimité la plus absolue, et le cerne avec une acuité troublante. (...) CORNO a remporté le Prix du public lors du plus récent Festival international du film sur l'art (FIFA).
Julie Ledoux - Voir
Fluide, le documentaire propose quelques moments visuellement intéressants (...). Prudents, les intervenants n’ont d’yeux que pour Corno, son travail qu’ils magnifient, son talent et son caractère qu’ils vénèrent. Force est de constater que le film tente de remettre Corno sur son piédestal et de réparer ses ailes (...) qu’on sent frêles.
André Duchesne - La Presse
Le documentaire (...) épouse parfaitement la personnalité de Corno et la dynamique de la ville. Il est flamboyant, branché, rythmé, coloré, électrique. (...) Mais (...) le film ne rassasie pas complètement. Quiconque a lu Cornographie, autobiographie de l'artiste (...), fera plusieurs recoupements avec le film. De là, cette impression de déjà... lu.