Can. 2012. Documentaire de Yung Chang . Dans un canton rural du Sichuan, en Chine, un ex-champion boxeur entraîne des jeunes qui nourrissent des espoirs olympiques. Fascinants portraits croisés. Réalisation efficace. Montage intelligent. Protagonistes de grande qualité. (sortie en salle: 11 mai 2012)
Dans un canton rural du Sichuan, en Chine, un ex-champion boxeur entraîne des jeunes qui nourrissent des espoirs olympiques. Fascinants portraits croisés. Réalisation efficace. Montage intelligent. Protagonistes de grande qualité. (sortie en salle: 11 mai 2012)
Ce documentaire passionnant du Canadien Yung Chang (UP THE YANGTZE) brosse des portraits d'individus, mais aussi d'une société tiraillée entre les traditions orientales et la modernité occidentale. La réalisation concertée ne donne pas dans le pittoresque, mais dans l'efficacité, le cinéaste restant constamment à l'affût d'une réaction, d'une manifestation inconsciente. Par ailleurs, en opposant les séquences d'entraînement à d'autres se déroulant dans l'intimité des participants, le réalisateur met habilement en relief les motivations profondes de ces derniers, sans chercher toutefois à les expliquer. Une scène montrant l'entraîneur et son supérieur en prières dans un temple, puis une autre où ils sont en discussion avec un moine, laissent émerger des contradictions aussi révélatrices que fascinantes.
Texte : François Lévesque
Guillaume Fournier - Voir
Grâce à une caméra intimiste, un (...) montage (...) précis et une trame musicale parfaite (...), [Chang] réussit à composer un récit humaniste, qui met brillamment en lumière l’aliénation complète d’un peuple incapable d’être à la hauteur de ses rêves et des idéaux de sa nation.
Liam Lacey - The Globe and Mail
As with his previous film, director Chang nurses a compelling drama from a multilayered cultural reality, at once intimate and unfathomably large in implications. In his sophomore film, Chang (...) shows himself to be one of our great young cinéma-vérité directors.
André Duchesne - La Presse
Même si la boxe est au cœur du film, on finit par comprendre que sa pratique est ici subordonnée à quelque chose d’autre. Au rêve (...), mais aussi à l’ambition, à un besoin de changer d’air. La boxe n’est pas une fin, mais un moyen vers (...) [l']occidentalisation.