All. 2012. Chronique de Tom Tykwer, Andy Wachowski, Lana Wachowski avec Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent. Les destins interreliés, par-delà les époques, d'un notaire, d'un musicien, d'une journaliste, d'un éditeur, d'une serveuse clonée et d'un berger. Adaptation ambitieuse et fidèle du roman de David Mitchell. Densité narrative extrême. Mise en scène spectaculaire épousant les styles propres à chaque récit. Jeu versatile des doués interprètes. (sortie en salle: 26 octobre 2012)
Les destins interreliés, par-delà les époques, d'un notaire, d'un musicien, d'une journaliste, d'un éditeur, d'une serveuse clonée et d'un berger. Adaptation ambitieuse et fidèle du roman de David Mitchell. Densité narrative extrême. Mise en scène spectaculaire épousant les styles propres à chaque récit. Jeu versatile des doués interprètes. (sortie en salle: 26 octobre 2012)
Tom Tykwer (RUN LOLA RUN) met en commun ses talents créatifs avec ceux d'Andy et Lana (ex-Larry) Wachowsky (THE MATRIX), pour cette ambitieuse et fidèle adaptation du roman de David Mitchell. C'est dire que l'on retrouve intact le discours de l'écrivain anglais sur la quête de liberté à travers les âges, illustré par six récits aux genres très contrastés (aventures, science-fiction, comédie, thriller paranoïaque, etc.), dont le fil d'Ariane est la réincarnation et la transmission du savoir. Or, les cinéastes ont choisi d'entrecroiser ces intrigues plutôt que de les présenter de manière chronologique puis à rebours, comme dans le roman. Résultat: un film d'une densité narrative extrême, qui risque de perdre ou d'épuiser le spectateur étranger à la brique de Mitchell. En outre, la décision audacieuse des auteurs de confier plusieurs personnages (dont certains transgenres et transraces) à chacun de leurs doués interprètes ajoute à la confusion. Reste que la mise en scène, souvent spectaculaire, épouse avec aisance les styles propres à chaque histoire, lesquelles sont agencées dans un montage d'une rare virtuosité, qui génère une prenante émotion.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : David Boisvert, Montreal
(3) Certes il y a une des 6 sections un peu plus faible dans ce film, celle dans la maison de retraite. Mais quel beau et grand film. La trame sonore, sous-estimé, reste une des plus marquante de la décénie. Un très grand film à voir et revoir. Photographié par le grand John Toll. Un grand roman complexe adapté de façon magistrale par les Wachoski. Unchef-d'oeuvre qui est complètement passé inaperçu.
J'attribue à ce film la Cote