É.-U. 2012. Comédie de Sean Anders avec Adam Sandler, Andy Samberg, Leighton Meester. Un futur marié voit ressurgir son père qui, encore adolescent, l'avait élevé pendant que sa mère, enseignante au secondaire, purgeait une peine de prison pour détournement de mineur. Spectacle d'une rare vacuité. Récit agressivement scabreux et férocement misogyne. Réalisation compétente. A. Sandler insupportable de fatuité. A. Samberg grimaçant et inconsistant. (sortie en salle: 15 juin 2012)
Un futur marié voit ressurgir son père qui, encore adolescent, l'avait élevé pendant que sa mère, enseignante au secondaire, purgeait une peine de prison pour détournement de mineur. Spectacle d'une rare vacuité. Récit agressivement scabreux et férocement misogyne. Réalisation compétente. A. Sandler insupportable de fatuité. A. Samberg grimaçant et inconsistant. (sortie en salle: 15 juin 2012)
Adam Sandler (HAPPY MADISON, JACK AND JILL) atteint des sommets de vacuité avec cette comédie agressivement scabreuse et férocement misogyne, qui flatte les plus bas instincts du public masculin. Son seul intérêt, et il est bien relatif, réside dans sa provocante prémisse, qui partage de troublantes similitudes avec une affaire judiciaire récente au Québec. La réalisation de Sean Anders (SEX DRIVE) est néanmoins compétente et outre Sandler, insupportable de fatuité, et Andy Samberg (HOT ROD), grimaçant et inconsistant, la distribution adopte le ton caricatural voulu. Ainsi, l'ex-rappeur Vanilla Ice joue son propre rôle avec une autodérision pleine d'aplomb, et ce, même si les scènes dans lesquelles il apparaît sont d'une imbécillité affligeante. Le temps d'une brève apparition, Susan Sarandon confère sensualité et coquinerie au personnage de l'enseignante insatiable, jouée avec un égal sex-appeal par sa fille Eva Amurri Martino dans les premières scènes du film.
Texte : Louis-Paul Rioux