Go to main content
6

Ça, c'est mon gars (That's My Boy)

É.-U. 2012. Comédie de Sean Anders avec Adam Sandler, Andy Samberg, Leighton Meester. Un futur marié voit ressurgir son père qui, encore adolescent, l'avait élevé pendant que sa mère, enseignante au secondaire, purgeait une peine de prison pour détournement de mineur. Spectacle d'une rare vacuité. Récit agressivement scabreux et férocement misogyne. Réalisation compétente. A. Sandler insupportable de fatuité. A. Samberg grimaçant et inconsistant. (sortie en salle: 15 juin 2012)

13 ans + (langage vulgaire)
6

Ça, c'est mon gars (That's My Boy)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2012. Comédie de Sean Anders avec Adam Sandler, Andy Samberg, Leighton Meester.

Un futur marié voit ressurgir son père qui, encore adolescent, l'avait élevé pendant que sa mère, enseignante au secondaire, purgeait une peine de prison pour détournement de mineur. Spectacle d'une rare vacuité. Récit agressivement scabreux et férocement misogyne. Réalisation compétente. A. Sandler insupportable de fatuité. A. Samberg grimaçant et inconsistant. (sortie en salle: 15 juin 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
À la veille de se marier, le jeune financier Todd voit ressurgir dans sa vie son père Donny Burger qui, encore adolescent, avait dû se charger de l'élever pendant que sa mère Mary, enseignante au secondaire, purgeait une peine de prison pour détournement de mineur. En froid avec ce géniteur irresponsable et excentrique, demeuré une célébrité nationale en raison de ses exploits sexuels précoces, Todd le fait passer pour son meilleur ami auprès de sa contrôlante fiancée et de la famille de cette dernière. Afin de se racheter auprès de son fils, Donny lui enseigne l'importance du plaisir dans la vie. Mais alors qu'il est sur le point de se laisser convaincre, le jeune homme apprend la vraie motivation derrière le retour de son père: l'argent, et plus précisément les cinquante mille dollars offerts par le producteur d'une émission de téléréalité pour une rencontre exclusive en prison avec Mary et son fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adam Sandler (HAPPY MADISON, JACK AND JILL) atteint des sommets de vacuité avec cette comédie agressivement scabreuse et férocement misogyne, qui flatte les plus bas instincts du public masculin. Son seul intérêt, et il est bien relatif, réside dans sa provocante prémisse, qui partage de troublantes similitudes avec une affaire judiciaire récente au Québec. La réalisation de Sean Anders (SEX DRIVE) est néanmoins compétente et outre Sandler, insupportable de fatuité, et Andy Samberg (HOT ROD), grimaçant et inconsistant, la distribution adopte le ton caricatural voulu. Ainsi, l'ex-rappeur Vanilla Ice joue son propre rôle avec une autodérision pleine d'aplomb, et ce, même si les scènes dans lesquelles il apparaît sont d'une imbécillité affligeante. Le temps d'une brève apparition, Susan Sarandon confère sensualité et coquinerie au personnage de l'enseignante insatiable, jouée avec un égal sex-appeal par sa fille Eva Amurri Martino dans les premières scènes du film.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3