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C'est la guerre (This Means War)

É.-U. 2012. Comédie sentimentale de McG avec Tom Hardy, Chris Pine, Reese Witherspoon. Réalisant qu'ils se sont épris de la même femme, deux agents de la CIA se déclarent la guerre. Prémisse vieillotte traitée avec une certaine verve. Scénario prévisible ponctué de bonnes répliques. Réalisation pas toujours au point. Interprètes sympathiques. (sortie en salle: 17 février 2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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C'est la guerre (This Means War)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2012. Comédie sentimentale de McG avec Tom Hardy, Chris Pine, Reese Witherspoon.

Réalisant qu'ils se sont épris de la même femme, deux agents de la CIA se déclarent la guerre. Prémisse vieillotte traitée avec une certaine verve. Scénario prévisible ponctué de bonnes répliques. Réalisation pas toujours au point. Interprètes sympathiques. (sortie en salle: 17 février 2012)

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Agents de la CIA ambitieux et meilleurs amis du monde, FDR et Tuck viennent malheureusement de faire rater une importante opération à Hong-Kong et sont par conséquent rapatriés à Los Angeles. Assignés à des tâches administratives, les deux espions méditent sur le vide de leurs existences respectives et, surtout, sur leur absence de vie amoureuse. Entre en scène Lauren, une ravissante jeune femme éprouvée côté coeur qui, par un caprice du hasard, commence à fréquenter les deux amis, sans se douter qu'ils se connaissent. Lorsque FDR et Tuck s'aperçoivent qu'ils se sont épris de la même femme, ils tentent d'abord d'agir en gentlemen. Mais la jalousie et l'orgueil finissent par avoir raison de leurs bonnes résolutions. Recourant à tout l'arsenal professionnel dont ils disposent, les deux hommes se déclarent la guerre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bâtie sur une prémisse vieillotte, l'intrigue profite d'une certaine verve mais exploite trop longuement un malentendu assez mince. Écrit par le tandem qui a remis SHERLOCK HOLMES au goût du jour, le scénario prévisible repose sur la dynamique semblable du tandem viril. Dans ce contexte, l'aspect sentimental est relégué au second plan alors qu'on insiste périodiquement pour rappeler qu'il s'agit bel et bien de l'enjeu principal. Le déséquilibre narratif qui en résulte met la table pour un dénouement un peu gauche. Pourtant rompu aux scènes d'action rehaussées d'effets numériques, McG (CHARLIE'S ANGELS) laisse son savoir-faire opérer par intermittence seulement. La scène d'ouverture, franchement maladroite, donne l'impression d'avoir été tournée en son absence. Saisissant chaque bonne réplique qui passe, les trois vedettes s'en donnent à coeur joie. Mais c'est la peu connue Chelsea Handler qui, en confidente forte en gueule, constitue le meilleur atout du film.

Texte : François Lévesque

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