Fr. 2012. Comédie de Marie-Castille Mention-Schaar avec Catherine Frot, Mathilde Seigner, Firmine Richard. Envoyée en Bretagne pour avaliser la fermeture d'une maternité, une fonctionnaire se joint plutôt au mouvement de révolte des employées, qui l'ont admise dans leur équipe de bowling. Histoire inspirante desservie par un traitement pataud et sentimental. Nombreux clichés. Gags faciles. Réalisation manquant de relief. Interprétation inégalement convaincante. (sortie en salle: 26 avril 2013)
Envoyée en Bretagne pour avaliser la fermeture d'une maternité, une fonctionnaire se joint plutôt au mouvement de révolte des employées, qui l'ont admise dans leur équipe de bowling. Histoire inspirante desservie par un traitement pataud et sentimental. Nombreux clichés. Gags faciles. Réalisation manquant de relief. Interprétation inégalement convaincante. (sortie en salle: 26 avril 2013)
Pour sa deuxième réalisation, la productrice de WAH-WAH et JE CROIS QUE JE L'AIME, la Française Marie-Castille Mention-Schaar, tenait un fort bon sujet, taillé dans le réel et digne des comédies sociales anglaises au féminin telles CALENDAR GIRLS et MADE IN DAGENHAM. Hélas, le traitement pataud et sentimental, les nombreux clichés, les situations caricaturales aux gags faciles et la mise en scène dénuée de relief sont venues tout gâcher. Dans ces conditions, le film vaut surtout pour sa célébration de l'identité bretonne, exprimée à travers quelques scènes plus vivantes que la moyenne, quoique d'une bonne humeur un peu factice. Catherine Frot (LA DILETTANTE, LES SAVEURS DU PALAIS) joue avec son air pincé coutumier, mais sans sa conviction habituelle, un personnage de directrice naïve somme toute peu crédible. Mathilde Seigner (MAMAN) et Firmine Richard (LES TRIBULATIONS D'UNE CAISSIÈRE) s'en tirent mieux, avec des rôles un peu plus étoffés.
Texte : Louis-Paul Rioux
Antoine Duplan - Le Temps
(...) tourné dans le style France 2 Régions, (...) BOWLING est une chronique nunuche mêlant friponnerie bon enfant (...), gags de farces et attrapes (...), esprit de compétition (...) et flux de tendresse.
Manon Dumais - Voir
S’étant inspirée d’un fait divers, la réalisatrice (...) livre une comédie sociale pétrie de clichés et de bons sentiments qui s’englue dans la guimauve à mesure qu’approche la conclusion télégraphiée.
Peter Evans - Les Fiches du Cinéma
L'humour y est vieillot, (...) les personnages sont des clichés et l'histoire, au happy-end (...) prévisible, est beaucoup trop guimauve. La réalisation et le scénario fourmillent de grossières lacunes.
Alain Grasset - Le Parisien
(...) le mélange de la comédie sociale et du sport (...) se révèle peu convaincant. La faute à de grosses ficelles de scénario (...) et à une multiplication de clichés sur la Bretagne.
Xavier Leherpeur - Télé Ciné Obs
(...) un feel good movie social, breton et féminin, souvent prévisible et souffrant de dialogues passe-partout. Mais il est porté par l’énergie des quatre comédiennes et filmé avec sincérité par la réalisatrice.