É.-U. 2012. Science-fiction de Peter Berg avec Taylor Kitsch, Brooklyn Decker, Tadanobu Asano. Dans l'océan Pacifique, des soldats et des officiers de la marine américaine affrontent de puissants extraterrestres qui se préparent à envahir la planète. Intrigue mince aux accents militaristes, inspirée de divers jeux vidéo et de société. Réalisation sans subtilité. Effets spéciaux spectaculaires. Interprétation énergique mais sans finesse. (sortie en salle: 18 mai 2012)
Dans l'océan Pacifique, des soldats et des officiers de la marine américaine affrontent de puissants extraterrestres qui se préparent à envahir la planète. Intrigue mince aux accents militaristes, inspirée de divers jeux vidéo et de société. Réalisation sans subtilité. Effets spéciaux spectaculaires. Interprétation énergique mais sans finesse. (sortie en salle: 18 mai 2012)
Le réalisateur de HANCOCK et THE KINGDOM a bricolé une production estivale dans la lignée des TRANSFORMERS, c'est-à-dire qui puise allègrement dans l'imagerie de divers jeux vidéo et de société. Sa démarche, mercantile dans sa forme et mécanique au plan narratif, tonne un discours militariste qui confère à l'ensemble les allures d'une coûteuse réclame pour la marine américaine. Cette propagande déguisée est soutenue par une autre forme d'artillerie, celle des effets spéciaux, tonitruants et spectaculaires, à l'image de la réalisation de Peter Berg, qui ne s'embarrasse d'aucune subtilité. L'intrigue est du reste peuplée de personnages unidimensionnels que composent sans finesse des interprètes dont l'énergie fléchit rarement. À l'image de cette bruyante course contre la montre.
Texte : André Lavoie
Aleksi K. Lepage - La Presse
(...) BATTLESHIP, qui accumule les invraisemblances (...), ne doit pas être pris avec sérieux. À l’échelle du divertissement absurde et puéril, et à cette échelle seulement, c’est un gagnant.
Vincent Ostria - L'Humanité
La compagnie productrice (...), Hasbro, fabrique des jouets. On lui doit déjà TRANSFORMERS et GI JOE. BATTLESHIP, adaptation d’un jeu (...), est le pire, car rien ne dépasse dans ce produit millimétré.
Olivier Delcroix - Le Figaro
Du bruit, de la fureur et des effets spéciaux! Contre toute attente, on est rapidement happé par le rythme, la virtuosité des effets spéciaux et l'évident second degré qui nimbe l'entreprise.
Thomas Sotinel - Le Monde
(...) BATTLESHIP, long vacarme sonore et visuel, (...) voudrait convaincre les petits garçons de se remettre à la bataille navale et leurs aînés de s'engager dans l'US Navy.
Alain Grasset - Le Parisien
BATTLESHIP (...) est inspiré d’un jeu vidéo. L’océan n’est pas du tout pacifique dans ce blockbuster au scénario souvent très répétitif, rythmé par un nombre impressionnant d’explosions.
Julien Welter - L'Express
Porté par des coups de canon, des missiles (...) et des explosions à foison, le film (...) tient ses promesses pyrotechniques (...), mais il suinte tellement la testostérone qu'il en devient insupportable.
Frédéric Strauss - Télérama
(...) Peter Berg (...) se lance sans retenue dans la grosse science-fiction (...). Avec des effets sonores et visuels aussi lourds que les démonstrations d'héroïsme viril. Et un manque total de fantaisie.