
Avant que mon coeur bascule




Avant que mon coeur bascule

L'avis de Mediafilm
Sur le thème de la culpabilité et de la quête familiale, le Québécois Sébastien Rose livre un objet de cinéma brut, imparfait mais courageux dans ses parti-pris, qui lève de terre grâce à la performance de Clémence Dufresne-Deslières. La jeune comédienne est stupéfiante de vérité dans la peau d'une «sans famille», dont on ne saura à peu près rien du passé, et qui malgré cela compose un personnage à part entière, habité, plus vrai que nature. La mise en scène à l'arraché, nerveuse et de proximité, dans l'esprit du cinéma des frères Dardenne, traduit bien la rudesse du milieu qui l'a accueillie, ainsi que du regard de fatalité teintée d'espoir que le cinéaste pose sur elle. Quelques invraisemblances et accrocs dans le récit, ainsi que l'interprétation moins convaincante de Sébastien Ricard en petit escroc dont on ne comprend pas l'autorité qu'il exerce sur les autres, brouillent toutefois la surface de cet opus modeste et sincère, en rupture délibérée avec les films antérieurs du cinéaste (COMMENT MA MÈRE ACCOUCHA DE MOI DURANT SA MÉNOPAUSE, LA VIE AVEC MON PÈRE, LE BANQUET).

Synopsis

(sortie en salle le 16 novembre 2012)
Année
2012Genre
DrameDurée
95 min.Origine
CanadaImages















