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Au pays du sang et du miel (In the Land of Blood and Honey)

É.-U. 2012. Drame sentimental de Angelina Jolie avec Zana Marjanovic, Goran Kostic, Rade Serbedzija. Pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, un officier serbe devient le geôlier de la jeune peintre musulmane qu'il fréquentait avant le conflit. Sujet noble desservi par un scénario laborieux. Nombreuses longueurs. Quelques bonnes idées de mise en scène. Interprétation intense mais inégale. (sortie en salle: 27 janvier 2012)

13 ans + (violence)
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Au pays du sang et du miel (In the Land of Blood and Honey)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2012. Drame sentimental de Angelina Jolie avec Zana Marjanovic, Goran Kostic, Rade Serbedzija.

Pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, un officier serbe devient le geôlier de la jeune peintre musulmane qu'il fréquentait avant le conflit. Sujet noble desservi par un scénario laborieux. Nombreuses longueurs. Quelques bonnes idées de mise en scène. Interprétation intense mais inégale. (sortie en salle: 27 janvier 2012)

Année :
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Alliance Vivafilm
Sarajevo, printemps 1992. Ajila, jeune peintre musulmane, et Danijel, policier serbe, se fréquentent depuis peu lorsqu'éclate la guerre Bosnie-Herzégovine et que la première se retrouve prisonnière d'un camp dirigé par le second. Sous la protection de son amoureux, Ajila évite d'être violée par ses gardiens et bientôt, s'évade grâce à lui. Recueillie par un groupuscule de résistants, la jeune femme retrouve sa soeur, qui pleure la mort de son bébé. Chargée de quérir de l'information, Ajila se débrouille pour être refaite prisonnière par Danijel. Leur liaison interdite reprend. Mais lorsque le père général de Danijel apprend que son fils protège une musulmane, la survie d'Ajila est compromise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Angelina Jolie passe derrière la caméra pour dénoncer les outrages physiques et sexuels perpétrés contre les femmes en temps de guerre. Malheureusement, les nobles intentions de la star humaniste sont desservies par un scénario laborieux, répétitif et pétri de dialogues explicatifs. En outre, cette production ambitieuse qui évoque davantage Roméo et Juliette que PORTIER DE NUIT cumule les longueurs et les scènes inabouties. Mal dessinés, les profils psychologiques des protagonistes manquent de nuance. Quant aux personnages secondaires, tous ou presque relèvent de la caricature. Bien qu'elle comporte ici et là quelques bonnes idées, la réalisation manque de cohésion et exploite mal le format scope privilégié par la cinéaste en herbe. Les comédiens jouent avec une intensité louable, mais l'interprétation reste inégale.

Texte : François Lévesque

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