Que ce soit par son jeu, minimaliste (...), ou par des dialogues trop souvent navrants, qui désamorcent toute montée (...) dramatique, Barbeau livre ici une ébauche lacunaire d'un film encore en devenir qui laisse en bouche un âcre goût d'inachèvement et de précipitation.

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(...) Barbeau (...) s'est attribué (...) un premier rôle à quarante ans, c'était risqué. Mais le risque en valait la chandelle: du début à la fin, son interprétation est particulièrement juste. Un premier long métrage authentique et touchant.

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La complexité des personnages, le temps mis à explorer leurs dialogues et l'absence de parti-pris du cinéaste sont des éléments qui permettent au public de se sentir interpellé.

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Barbeau distille l’information sans s’encombrer d’explications, (...) fait passer la lenteur pour de la profondeur, le silence de son personnage pour de la méditation, et prête sens et valeur de symbole à un ensemble de petits riens.

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Le rythme est lent, et le parti pris de sobriété ne fera pas d'APRÈS LA NEIGE un film captivant aux yeux de tous. Mais cette oeuvre en forme de journal intime convainc par sa sincérité.

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(...) Paul Barbeau, malgré tous ses efforts, confond contemplation et remplissage, autofiction et narcissisme. En résulte une première oeuvre bancale et inaboutie dont la lourdeur écrase complètement la sincérité qui en émane discrètement.

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