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Antiviral

Can. 2012. Science-fiction de Brandon Cronenberg avec Caleb Landry Jones, Sarah Gadon, Malcolm McDowell. Un rouquin solitaire travaillant pour une clinique spécialisée dans l'injection de virus de stars se laisse tenter par le jeu de la contrebande. Exercice de style maniéré et plutôt superficiel sur l'obsession de la célébrité. Thème sous-développé. Compositions étudiées. Direction artistique écrasante. Bonne présence de C. Landry-Jones. (sortie en salle: 12 octobre 2012)

13 ans + (horreur)
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Antiviral (Antiviral)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Can. 2012. Science-fiction de Brandon Cronenberg avec Caleb Landry Jones, Sarah Gadon, Malcolm McDowell.

Un rouquin solitaire travaillant pour une clinique spécialisée dans l'injection de virus de stars se laisse tenter par le jeu de la contrebande. Exercice de style maniéré et plutôt superficiel sur l'obsession de la célébrité. Thème sous-développé. Compositions étudiées. Direction artistique écrasante. Bonne présence de C. Landry-Jones. (sortie en salle: 12 octobre 2012)

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Syd travaille pour une clinique sophistiquée qui injecte des virus prélevés sur des personnalités célèbres à des fans désireux de développer la même affliction que leur idole. À l'insu de ses patrons, qui emploient des mesures de sécurité draconiennes et protègent la marchandise de la concurrence en la brevetant, le jeune rouquin solitaire s'injecte parfois certains des échantillons les plus convoités afin de les revendre, sur le marché noir, par l'intermédiaire d'un boucher spécialisé dans le trafic de chair clonée. Envoyé par son patron au chevet de Hannah Geist, une star atteinte d'une maladie mystérieuse, Syd s'injecte une dose avec l'intention d'en tirer un bon profit. Mais la maladie inconnue est également imprévisible. Avant qu'il n'ait eu le temps de trafiquer son sang contaminé au moyen d'une machine dissimulée dans le placard de son appartement, elle s'empare de lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier film du fils de David Cronenberg réplique motifs et effets de style des opus de la première époque du père, particulièrement de VIDEODROME, ainsi que certains tics du David Lynch d'ERASERHEAD et BLUE VELVET. Avec pour résultat un exercice maniéré et sans identité visible. Au-delà de l'énoncé initial du thème (l'obsession de la célébrité) et de sa matérialisation (par-delà la barrière biologique), Brandon Cronenberg n'a rien de bien profond ou original à formuler. À peine plus développé que celui d'un court métrage - le jeune cinéaste avait d'ailleurs déjà exploité la même idée sous ce format -, le scénario scolaire déroule son intrigue sans hâte ni passion palpable. Exception faite de Caleb Landry-Jones, acteur doté d'une forte présence, les interprètes sont réduits à des éléments de décor. Dans le champ de la caméra statique aux compositions étudiées, la direction artistique supplante la mise en scène.

Texte : Martin Bilodeau

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