Can. 2012. Documentaire de Michel Langlois . Le réalisateur évoque sa brève relation d'amitié avec la romancière et poète Anne Hébert à l'été 1975, alors qu'il était serveur dans l'auberge de Charlevoix où elle séjournait. Exercice narcissique, reléguant dans l'ombre l'hommage attendu à la poésie. Reconstitutions dramatiques minimalistes. Réalisation artificielle. A. Lachapelle peu à l'aise, tant dans les volets fictions que documentaires. (sortie en salle: 9 mai 2014)
Le réalisateur évoque sa brève relation d'amitié avec la romancière et poète Anne Hébert à l'été 1975, alors qu'il était serveur dans l'auberge de Charlevoix où elle séjournait. Exercice narcissique, reléguant dans l'ombre l'hommage attendu à la poésie. Reconstitutions dramatiques minimalistes. Réalisation artificielle. A. Lachapelle peu à l'aise, tant dans les volets fictions que documentaires. (sortie en salle: 9 mai 2014)
De CAP TOURMENTE à MÈRE ET MONDE, Michel Langlois n'a cessé d'évoquer dans son oeuvre cet été 1975. Il renchérit avec cet exercice narcissique, pourtant présenté comme un hommage à la poésie d'Anne Hébert. En plus d'incarner cette dernière lors de reconstitutions minimalistes, Andrée Lachapelle recueille les confidences du cinéaste, dans des scènes qui sonnent faux.
Odile Tremblay - Le Devoir
Si le cinéaste se met en danger en interrogeant ses motifs, s’il montre sa quête (...) d’un moment de son passé qui lui fut mythique et lui échappe toujours, son regard s’égare trop souvent à chercher chez d’autres ce qui n’est qu’en lui.
Brendan Kelly - The Gazette
The poetic cinematography of (...) Michel La Veaux is breathtaking, particularly his tableaus of the landscapes of Charlevoix, and (...) Catherine Major delivers an evocative score that nicely complements the images.
Chantal Guy - La Presse
Finalement, ce n'est pas tant un documentaire sur Anne Hébert qu'un documentaire sur Michel Langlois se regardant aimer Anne Hébert, dans une posture tantôt irritante de narcissisme, tantôt touchante de candeur.