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Abraham Lincoln - Chasseur de vampires (Abraham Lincoln - Vampire Hunter)

É.-U. 2012. Drame fantastique de Timur Bekmambetov avec Benjamin Walker, Mary Elizabeth Winstead, Dominic Cooper. De sa jeunesse jusqu'à sa mort, la lutte du président des États-Unis pour éradiquer les vampires du territoire américain. Spectacle grand-guignolesque dénué de charme et d'esprit, inspiré d'un roman de Seth Grahame-Smith. Réalisation tapageuse. Effets spéciaux médiocres. Interprétation figée. (sortie en salle: 22 juin 2012)

13 ans + (violence, horreur)
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Abraham Lincoln - Chasseur de vampires (Abraham Lincoln - Vampire Hunter)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2012. Drame fantastique de Timur Bekmambetov avec Benjamin Walker, Mary Elizabeth Winstead, Dominic Cooper.

De sa jeunesse jusqu'à sa mort, la lutte du président des États-Unis pour éradiquer les vampires du territoire américain. Spectacle grand-guignolesque dénué de charme et d'esprit, inspiré d'un roman de Seth Grahame-Smith. Réalisation tapageuse. Effets spéciaux médiocres. Interprétation figée. (sortie en salle: 22 juin 2012)

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Témoin du meurtre de sa mère par un esclavagiste lorsqu'il était enfant, Abraham Lincoln découvre en voulant le tuer que celui-ci est un vampire. Ayant échappé de justesse à ses crocs, Lincoln apprend de son sauveur, Henry Sturgess, que les suceurs de sang ont envahi l'Amérique il y a des décennies. Afin de venger la mort de sa mère, il devient un redoutable chasseur de vampires. Élu 16e président des États-Unis en 1860, Lincoln se désintéresse des envahisseurs pour lutter avec ardeur contre l'esclavagisme. Sturgess le ramène à l'ordre lorsque le puissant vampire Adam menace d'anéantir les Américains en pleine Guerre de Sécession.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Privée de l'humour contenu dans la fausse autobiographie d'Abraham Lincoln écrite par Seth Grahame-Smith, ne reste plus dans cette production tapageuse signée Timur Bekmambetov (WANTED) qu'un spectacle grand-guignolesque plaqué sur des événements historiques. Partant d'une prémisse farfelue - une métaphore sur l'abolition de l'esclavage -, le cinéaste aurait mieux fait de miser sur l'esprit du romancier et la fantaisie du producteur Tim Burton (SLEEPY HOLLOW) pour la mettre en valeur. Cela dit, ce lourd mélange de drame historique et de film d'horreur contient quelques scènes haletantes, incluant une chevauchée fantastique et la reconstitution de la sanglante bataille de Gettysburg. Mais les effets spéciaux médiocres, servant à animer de pâlottes créatures de synthèse, ainsi que la photographie sans éclat digne d'un jeu vidéo, tirent le film vers le bas. Dans la peau du président, Benjamin Walker ne s'impose pas, malgré la galerie d'interprètes figés et sans charisme qui l'entoure. À leur défense, les personnages qu'ils incarnent ont peu de mordant.

Texte : Manon Dumais

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