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À moi seule

Fr. 2012. Drame de Frédéric Videau avec Agathe Bonitzer, Reda Kateb, Hélène Fillières. Libérée par son ravisseur, une adolescente tente de retrouver une vie normale auprès des siens tout en se remémorant ses huit années de captivité. Évocation intimiste librement inspirée d'un fait divers. Réalisation convenable. Musique parfois envahissante. Excellents interprètes. (sortie en salle: 21 septembre 2012)

Général
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À moi seule (À moi seule)

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Fr. 2012. Drame de Frédéric Videau avec Agathe Bonitzer, Reda Kateb, Hélène Fillières.

Libérée par son ravisseur, une adolescente tente de retrouver une vie normale auprès des siens tout en se remémorant ses huit années de captivité. Évocation intimiste librement inspirée d'un fait divers. Réalisation convenable. Musique parfois envahissante. Excellents interprètes. (sortie en salle: 21 septembre 2012)

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Du jour au lendemain Vincent, un ouvrier solitaire, décide de libérer Gaëlle, qu'il a kidnappée huit ans plus tôt et qu'il séquestrait dans son sous-sol depuis. Réfugiée dans un centre pour personnes atteintes de troubles mentaux, l'adolescente de 16 ans se braque devant les questions d'une psychiatre bienveillante, et accueille avec une certaine froideur les attentions de ses parents, que la terrible épreuve de sa disparition ont conduit au divorce. Hantée par les souvenirs de sa captivité auprès de Vincent, Gaëlle a du mal à retrouver une vie normale. C'est que le ravisseur, malgré son impulsivité et son caractère colérique, était parvenu à tisser au fil des années une étrange complicité avec sa victime. Un secret que cette dernière refuse de partager avec son entourage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Français Frédéric Videau s'est librement inspiré d'un fait divers survenu en Autriche. Mais la libération de la jeune prisonnière par son bourreau ne signifie pas la fin de ses malheurs et le cinéaste explore avec doigté les lendemains douloureux de ce cauchemar. Parsemé de nombreux souvenirs qui illustrent le caractère souvent ambigu de la relation des deux principaux protagonistes, le récit expose également avec subtilité l'arrimage difficile de la jeune fille au monde extérieur. Dans un style dépouillé et toujours efficace, exception faite d'une musique parfois envahissante, ce drame intimiste ne cède ni au sordide, ni au spectaculaire. Cette approche humaine et sensible s'incarne également dans l'interprétation nuancée et convaincante d'Agathe Bonitzer et Reda Kateb.

Texte : André Lavoie

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