G.-B. 2012. Drame d'espionnage de Sam Mendes avec Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem. James Bond se fait le protecteur de sa patronne, menacée de mort par un ex-agent de ses services, reconverti par vengeance en terroriste international. Thriller racé marquant avec éclat le 50e anniversaire du personnage créé par Ian Fleming. Scénario précis, d'une grande densité. Réalisation vivante et spectaculaire. Interprétation prenante. (sortie en salle: 8 novembre 2012)
James Bond se fait le protecteur de sa patronne, menacée de mort par un ex-agent de ses services, reconverti par vengeance en terroriste international. Thriller racé marquant avec éclat le 50e anniversaire du personnage créé par Ian Fleming. Scénario précis, d'une grande densité. Réalisation vivante et spectaculaire. Interprétation prenante. (sortie en salle: 8 novembre 2012)
Sam Mendes (AMERICAN BEAUTY) imprime sa sensibilité à ce brillant épisode des aventures de l'agent 007, qui marque avec éclat le 50e anniversaire du héros créé par Ian Fleming, apparu pour la première fois à l'écran en 1962 dans DR. NO. Ponctué d'amusants clins d'oeil aux épisodes antérieurs de la série, le scénario précis, moins alambiqué que ceux des films précédents, se distingue par sa grande densité psychologique. Ainsi, outre les motifs de la trahison et de la perte de repères face à une réalité mondiale changeante, les protagonistes jonglent avec des situations proprement oedipiennes, M en venant à jouer un rôle de mère de substitution auprès d'un James mal guéri de ses blessures d'enfance. Du reste, ces données psychologiques colorent plusieurs des scènes d'action du film, spectaculaires et captivantes malgré leurs invraisemblances assumées. Solide et intense, Daniel Craig continue à épater dans le rôle de Bond, face à une Judi Dench subtile et touchante en M. Quant à Javier Bardem (NO COUNTRY FOR OLD MEN), il compose un ennemi manipulateur, sadique et extravagant à souhait, qui marquera durablement les esprits.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Le meilleur James Bond! Tout est maîtrisé, de la réalisation aux dialogues, avec comme extrat du psychologique. Et la finale se démarque des lieux communs de la série, en se donnant des allures de HIGH NOON. Javier Bardem compose un méchant mémorable et Daniel Craig est intense dans le rôle d'un Bond pas dans le top de sa forme. Seule réserve: les Bonds girls ne sont pas dans les plus mémorables.
J'attribue à ce film la Cote
Georges Blanc - Ciné-Feuilles
Les points forts de SKYFALL? Les effets spéciaux bien sûr, toujours plus spectaculaires, une intrigue parsemée de pointe d'humour, (...) un Bond inattendu parce que plus humain qu'à l'habitude (...) et surtout un Javier Bardem suffocant dans le rôle du méchant.
Odile Tremblay - Le Devoir
À la fois classique, ultraréférencié aux précédents épisodes, (...) action, poursuites et explosions sont au rendez-vous, mais sur des notes d'humour délicieusement britanniques, (...) ce SKYFALL draine aussi une humanisation, une fragilisation du héros (...) plus complexe.
Manon Dumais - Voir
Multipliant les cascades vertigineuses et les poursuites périlleuses, (...) le film séduit étonnament par son aspect crépusculaire. De fait, ce 23e James Bond porte en lui une réflexion sur l'âge et le respect des traditions, laquelle donne à ce drame d'espionnage émotion et profondeur.
Marc-André Lussier - La Presse
Mendes a bien compris l'ampleur du mythe. Ainsi, sa mise en scène est entièrement au service de l'histoire et des personnages. Si les séquences d'action se révèlent toujours aussi dynamiques, les scènes de dialogues le sont désormais tout autant.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
Avec Sam Mendes aux commandes, (...) 007 retrouve un souffle inespéré même si, paradoxe, Craig y incarne un espion fatigué qui se remet mal de ses blessures. (...) Clin d'oeil moqueur au jeunisme "bournien" sans doute.
Olivier Delcroix - Le Figaro
SKYFALL réunit l'innovation caracolante des films d'action d'aujourd'hui aux vieux suspenses d'espionnage du cinéma anglais des années 1960. Cet adroit mélange culmine dans un final époustouflant qui revient aux sources du mythe.
Michaël Ghennam - Les Fiches du Cinéma
SKYFALL prouve que la franchise, du haut de son demi-siècle de cinéma, est toujours en mesure d'assimiler la culture pop et les modes. Et c'est cette capacité à ne pas rester figée dans son époque qui lui permet de rivaliser avec les grandes valeurs de l'entertainment hollywoodien.
Alain Grasset - Le Parisien
Avec son imposante musculature, (...) Daniel Craig y réalise une remarquable performance. Mais tout 007 qui se respecte vaut aussi par le charisme et la plastique de ses James Bond girls! Dans SKYFALL, (...) Bérénice Marlohe, beauté brune eurasienne, tire parfaitement son épingle du jeu.
Vincent Ostria - L'Humanité
Un James Bond se doit de commencer sur les chapeaux de roue. Ici, 007, lancé à la poursuite de Patrice, un tueur à gages félin et insaisissable, le piste en voiture, à moto, sur le wagon d'un train et met le bazar dans celui d'Istanbul dans une séquence d'anthologie.
Samuel Douhaire - Télérama
Le retour au classicisme passe (...) par un méchant d'anthologie. (...) Javier Bardem, le cheveu blond platine, compose un criminel aussi suave [que] terrifiant. Sa première entrevue avec Craig, riche en sous-entendus homosexuels, est l'un des sommets de SKYFALL.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Le meilleur James Bond
J'attribue à ce film la Cote