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Un Nuage dans un verre d'eau

Fr. 2011. Drame de Srinath C. Samarasinghe avec Gamil Ratib, Anamaria Marinca, Tewfik Jallab. À Paris, une prostituée roumaine enquête sur la mystérieuse disparition d'un vieil Égyptien dont elle était la voisine et la seule amie. Oeuvre décousue aux personnages stéréotypés. Nombreuses ruptures de ton. Quelques touches de fantaisie bénéfiques. Interprétation sincère. (sortie en salle: 24 mai 2013)

Général
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Un Nuage dans un verre d'eau (Un Nuage dans un verre d'eau)

Général Général

Fr. 2011. Drame de Srinath C. Samarasinghe avec Gamil Ratib, Anamaria Marinca, Tewfik Jallab.

À Paris, une prostituée roumaine enquête sur la mystérieuse disparition d'un vieil Égyptien dont elle était la voisine et la seule amie. Oeuvre décousue aux personnages stéréotypés. Nombreuses ruptures de ton. Quelques touches de fantaisie bénéfiques. Interprétation sincère. (sortie en salle: 24 mai 2013)

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Magid Noun vit seul dans le quartier de Pigalle à Paris. Coincé dans son appartement trop exigu, le vieil Égyptien, qui porte une attention obsessionnelle aux actualités, reçoit régulièrement la visite de sa voisine Anne, une prostituée d'origine roumaine violentée par son proxénète. Un jour, Khalil, le petit-fils de Monsieur Noun, décide avec un ami de tourner un documentaire sur l'octogénaire et sa situation précaire. Mais une série de circonstances malencontreuses entraînent la disparition de ce dernier. Inquiète de son absence, Anne alerte la police qui tarde à agir et obtient finalement l'appui de Khalil, avec qui elle mène sa petite enquête. Dans son for intérieur, Anne sait pourtant que la mort a surpris Monsieur Noun. En effet, ce dernier lui apparaît en songe pour lui offrir son aide dans la résolution de sa mystérieuse disparition.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À défaut de réussir son premier film, Srinath C. Samarasinghe a bien choisi son titre: l'action est en effet campée dans une pièce si étriquée que les multiples personnages peuvent à peine s'y mouvoir. Mais ce "verre d'eau ennuagé" se brouille davantage sous l'effet des nombreuses ruptures de ton qui ponctuent ce récit pourtant fort simple. Sans crier gare, le film nous fait passer du faux documentaire à la peinture de moeurs en passant par le film d'animation, le thriller et même le drame fantastique à la David Lynch (l'appartement du vieillard rappelle d'ailleurs celui d'ERASERHEAD). Il en résulte une oeuvre décousue, aux intentions éparpillées, parsemée de personnages stéréotypés (le vieux sage, la prostituée au grand coeur, le proxénète violent et magouilleur) défendus par des interprètes sincères mais pas tous convaincants. Enfin, les quelques touches de fantaisie et effets de style ne suffisent pas à créer une véritable émotion.

Texte : André Caron

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