Fr. 2011. Drame de Karine Silla Perez avec Valeria Golino, Vincent Pérez, Elsa Zylberstein. À Paris, les destins entrecroisés d'hommes et de femmes aux prises avec des problèmes d'ordre médical, social, familial ou conjugal. Récit choral aux enjeux trop nombreux. Chassés-croisés superficiels. Scénario et réalisation en surface. Interprétation honorable. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
À Paris, les destins entrecroisés d'hommes et de femmes aux prises avec des problèmes d'ordre médical, social, familial ou conjugal. Récit choral aux enjeux trop nombreux. Chassés-croisés superficiels. Scénario et réalisation en surface. Interprétation honorable. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
Pour son premier long métrage, la scénariste et réalisatrice Karine Silla Perez (qui dirige ici son mari Vincent et leur fille Iman) signe un film choral qui, hélas, prend la forme d'un agrégat de chassés-croisés superficiels. Les décors parisiens, trop beaux, trop opulents, paraissent faux, tout comme les sentiments, plus étalés qu'incarnés. On pense au volet concernant Marie, dont le dénouement presque risible est précédé de deux crises d'hystérie proprement ridicules. Quant au segment du bon gars au secours de la pute au grand coeur, il aurait davantage été à sa place dans un mélodrame d'antan. Révélé à la toute fin, un secret de famille surmonte une pile d'enjeux, de thèmes et sujets de société trop nombreux pour être abordés autrement qu'en surface. Il en va de même pour la mise en scène compétente mais trop léchée, souvent en porte-à-faux avec les drames qu'elle est censée capter. L'interprétation s'avère dans les circonstances honorable, mais absolument pas mémorable.
Texte : François Lévesque
Carlos Gomez - Le Journal du dimanche
Les situations sont souvent justes, (...) mais dans une telle débauche décorative qu'on a plus volontiers l'impression parfois de feuilleter Marie-Claire Maison que d'être au cinéma.
Isabelle Régnier - Le Monde
Des bons sentiments à la pelle, un esprit de sérieux accablant, et une avalanche de clichés sur la pudeur, les miracles (...). La mort a-t-elle déjà été évoquée de manière plus lisse au cinéma?
Cécile Mury - Télérama
(...) à ma droite, la Mort, à ma gauche, la Vie, qui (...) triomphe toujours. Pour sa première réalisation, Karine Silla empoigne de grands clichés et les emballe dans un film choral gentiment inégal.
Antoine Rochat - Ciné-Feuilles
Le film manque d'épaisseur. Les comédiens (...) font de leur mieux, mais l'édifice final ne tient pas: UN BAISER PAPILLON reste une suite de séquences (...) banalement juxtaposées les unes aux autres.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Ce premier long-métrage de Karine Silla Perez (...) brille par son casting (...), mais ne trouve, au final, ni son ciment ni son souffle. Il ne faut pas confondre film choral et film collage.
Par : Pascal Grenier, Montréal
Pour son premier long métrage, la compagne de Vincent Pérez à la ville offre à une pléiade d’acteurs un concentré d’humanité et de bons sentiments avec cette leçon de vie (et ses petits tracas) et de mort (et ses grands tracas). Ce film choral n’est qu’un ramassis de clichés et ça ressemble davantage à du Lelouch qu’à du Altman.
J'attribue à ce film la Cote