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Un Baiser papillon

Fr. 2011. Drame de Karine Silla Perez avec Valeria Golino, Vincent Pérez, Elsa Zylberstein. À Paris, les destins entrecroisés d'hommes et de femmes aux prises avec des problèmes d'ordre médical, social, familial ou conjugal. Récit choral aux enjeux trop nombreux. Chassés-croisés superficiels. Scénario et réalisation en surface. Interprétation honorable. (sortie en salle: 11 novembre 2011)

Général
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Un Baiser papillon (Un Baiser papillon)

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Fr. 2011. Drame de Karine Silla Perez avec Valeria Golino, Vincent Pérez, Elsa Zylberstein.

À Paris, les destins entrecroisés d'hommes et de femmes aux prises avec des problèmes d'ordre médical, social, familial ou conjugal. Récit choral aux enjeux trop nombreux. Chassés-croisés superficiels. Scénario et réalisation en surface. Interprétation honorable. (sortie en salle: 11 novembre 2011)

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Craignant d'être un fardeau, Billie, la jeune quarantaine, cache à son mari Louis et à leurs deux filles qu'elle est condamnée par un cancer généralisé. Parallèlement, Paul, le frère de Louis en brouille avec leur mère Madeleine, rentre de voyage. Ex-fiancée de ce dernier et amie de Billie, Marie, actrice réputée de 38 ans, ne pense plus qu'à une chose: avoir un bébé. Guère enthousiaste à l'idée, son petit ami Samuel, chef d'orchestre de huit ans son cadet, reporte son attention sur sa nouvelle violoncelliste. De son côté, Alice, l'infirmière qui prend soin de Billie, cherche le moyen de communiquer avec son mari. Apprenant que la prostituée ukrainienne dont il s'est épris veut rentrer chez elle pour y retrouver son fils, Paul tente de réunir la somme qu'elle doit à son souteneur. Alors que le monde entier traverse une crise économique, des jeunes sortent la nuit pour faire du grabuge...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, la scénariste et réalisatrice Karine Silla Perez (qui dirige ici son mari Vincent et leur fille Iman) signe un film choral qui, hélas, prend la forme d'un agrégat de chassés-croisés superficiels. Les décors parisiens, trop beaux, trop opulents, paraissent faux, tout comme les sentiments, plus étalés qu'incarnés. On pense au volet concernant Marie, dont le dénouement presque risible est précédé de deux crises d'hystérie proprement ridicules. Quant au segment du bon gars au secours de la pute au grand coeur, il aurait davantage été à sa place dans un mélodrame d'antan. Révélé à la toute fin, un secret de famille surmonte une pile d'enjeux, de thèmes et sujets de société trop nombreux pour être abordés autrement qu'en surface. Il en va de même pour la mise en scène compétente mais trop léchée, souvent en porte-à-faux avec les drames qu'elle est censée capter. L'interprétation s'avère dans les circonstances honorable, mais absolument pas mémorable.

Texte : François Lévesque

COMMENTAIRES

04 mai 2015, 10:49:34

Par : Pascal Grenier, Montréal

Pour son premier long métrage, la compagne de Vincent Pérez à la ville offre à une pléiade d’acteurs un concentré d’humanité et de bons sentiments avec cette leçon de vie (et ses petits tracas) et de mort (et ses grands tracas). Ce film choral n’est qu’un ramassis de clichés et ça ressemble davantage à du Lelouch qu’à du Altman.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Charmant, mais sans originalité

Les situations sont souvent justes, (...) mais dans une telle débauche décorative qu'on a plus volontiers l'impression parfois de feuilleter Marie-Claire Maison que d'être au cinéma.

Baiser papillon, Un Karine Silla Perez

Un Mélo trop lisse

Des bons sentiments à la pelle, un esprit de sérieux accablant, et une avalanche de clichés sur la pudeur, les miracles (...). La mort a-t-elle déjà été évoquée de manière plus lisse au cinéma?

Baiser papillon, Un Karine Silla Perez

Gentil et inégal

(...) à ma droite, la Mort, à ma gauche, la Vie, qui (...) triomphe toujours. Pour sa première réalisation, Karine Silla empoigne de grands clichés et les emballe dans un film choral gentiment inégal.

Baiser papillon, Un Karine Silla Perez

Un Film qui ne tient pas ses promesses

Le film manque d'épaisseur. Les comédiens (...) font de leur mieux, mais l'édifice final ne tient pas: UN BAISER PAPILLON reste une suite de séquences (...) banalement juxtaposées les unes aux autres.

Baiser papillon, Un Karine Silla Perez

Dispersé

Ce premier long-métrage de Karine Silla Perez (...) brille par son casting (...), mais ne trouve, au final, ni son ciment ni son souffle. Il ne faut pas confondre film choral et film collage.

Baiser papillon, Un Karine Silla Perez

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