Can. 2011. Film d'essai de Paule Baillargeon . Cinéaste, femme de théâtre, comédienne, militante féministe et mère, Paule Baillargeon raconte son histoire à travers trente vignettes présentées en désordre chronologique. Beau voyage introspectif, impudique, souvent inspiré. Climat de morosité. Montage évocateur. Expressive animation de dessins de la réalisatrice. (sortie en salle: 23 mars 2012)
Cinéaste, femme de théâtre, comédienne, militante féministe et mère, Paule Baillargeon raconte son histoire à travers trente vignettes présentées en désordre chronologique. Beau voyage introspectif, impudique, souvent inspiré. Climat de morosité. Montage évocateur. Expressive animation de dessins de la réalisatrice. (sortie en salle: 23 mars 2012)
Fruit d'une résidence de deux ans à l'Office National du Film, TRENTE TABLEAUX constitue assurément le film le plus personnel de Paule Baillargeon depuis "Anastasie oh ma chérie", son premier court métrage. Or, ce beau voyage introspectif, impudique, souvent inspiré, tait les plus grandes réussites de l'artiste, à savoir sa contribution de comédienne dans les films de Patricia Rozema, Denys Arcand, Léa Pool, Marcel Simard et Ghyslaine Côté (pour n'en nommer que quelques-uns), pour mettre plutôt l'emphase sur les échecs et les sujets de rancoeur, d'où un climat de morosité qui en vient à contaminer le spectateur. Il se dégage toutefois de cet autoportrait très libre, à la fois poétique et sans fard, la farouche détermination de l'auteure de transmettre le flambeau des luttes féministes à sa chère fille Blanche, qui signe incidemment la belle et douce musique du film.
Texte : Louis-Paul Rioux
Jean-François Hamel - Ciné-Bulles
La démarche de Baillargeon est empreinte d'une sincérité admirable que chaque plan et chaque instant de narration semble vouloir confirmer. Elle s'investit corps et âme dans cette entreprise de mise à nu.
Normand Provencher - Le Soleil
À travers TRENTE TABLEAUX, oeuvre intimiste à l'approche originale et tendre, composée de dessins et de films d'archives, Paule Baillargeon balaye plus de six décennies.
Claire Valade - Séquences
Autoportrait-collage, TRENTE TABLEAUX se présente à la manière d'un journal intime déconstruit. Paule Baillargeon nous en offre les fragments morcelés, pigés au hasard de l'inspiration plutôt que dans la chronologie de sa vie.
Yves Leclerc - Le Journal de Montréal
Paule Baillargeon dit s’être toujours racontée, d’une façon ou d’une autre, à travers ses films.
Odile Tremblay - Le Devoir
Alliant la pudeur, l'humour et la sensibilité, ces TRENTE TABLEAUX jonglent avec les supports. Vrai bijou, monté avec rythme et bonheur, qui remue et émerveille.
Marc-André Lussier - La Presse
Comme son titre l’indique, TRENTE TABLEAUX rassemble des fragments d’une vie. Cet essai biographique entremêle les âges, les époques et les moyens d’expression.
Odile Tremblay - Le Devoir
Chaque fragment de cette mosaïque commence par sa voix disant: "J'ai 11 ans, j'ai 37 ans, j'ai 65 ans", avec un retour sur l'époque en question à travers photos, animations, vidéos, extraits de films, narration.
Martin Gignac - 24 Heures
Cette narration au "je" et la relation symbiotique avec la figure maternelle forment une véritable mosaïque qui parle autant de la créatrice (...) que de la société dans laquelle elle a vécu.
Robert Daudelin - 24 Images
TRENTE TABLEAUX se présente comme un collage éclaté (...). Le film est un aller-retour permanent dans le temps, dans un désordre qui obéit aux sentiments et aux émotions de Baillargeon dont la voix nous tient lieu de guide.
Guillaume Fournier - Voir
C’est une autobiographie ludique, un essai cinématographique proustien qui nous raconte l’histoire d’une femme à coups de fragments de mémoire articulés.