Les yeux rivés sur l’écran, j’avais peine à respirer. Ce nouveau film de Lucky Mckee est une claque en plein visage. Un film qui ne ressemble à aucun autre, sombre, dérangeant mais tout aussi fascinant. Certaines idées de mise en scène m’ont littéralement jeté par terre. Monsieur Mckee va au bout de ses idées et ne recule devant rien. L’insoutenable n’est pas le sang qui tache parfois l’écran. Non, il est bien au-delà, dans l’obscurité de l’âme humaine. Il y a bien longtemps qu’un personnage (le père) ne m’a fait frémir ainsi. Certaines séquences peuvent presque paraîtres grotesques, pourtant elles s’insèrent parfaitement dans ce récit cauchemardesque. La distribution est exceptionnel, à l’exception de certains personnages secondaires fades et au jeu presque amateur. Angela Bettis, la fameuse May du 1er film de Mckee nous prouve encore une fois qu’elle est une grande actrice méconnue. Et Pollyanna Mcintosh, dans le rôle de «la femme» offre un jeu physique intense et bestial, empli de rage et qui imprègne le film, jusqu’à en devenir son âme. Le climax final, éclaté et presque hors de contrôle, est d’une violence presque salvatrice. Et patienté jusqu’à la fin du générique pour voir une séquence onirique étrange de beauté qui dure à peine plus d’une minute.
Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Les yeux rivés sur l’écran, j’avais peine à respirer. Ce nouveau film de Lucky Mckee est une claque en plein visage. Un film qui ne ressemble à aucun autre, sombre, dérangeant mais tout aussi fascinant. Certaines idées de mise en scène m’ont littéralement jeté par terre. Monsieur Mckee va au bout de ses idées et ne recule devant rien. L’insoutenable n’est pas le sang qui tache parfois l’écran. Non, il est bien au-delà, dans l’obscurité de l’âme humaine. Il y a bien longtemps qu’un personnage (le père) ne m’a fait frémir ainsi. Certaines séquences peuvent presque paraîtres grotesques, pourtant elles s’insèrent parfaitement dans ce récit cauchemardesque. La distribution est exceptionnel, à l’exception de certains personnages secondaires fades et au jeu presque amateur. Angela Bettis, la fameuse May du 1er film de Mckee nous prouve encore une fois qu’elle est une grande actrice méconnue. Et Pollyanna Mcintosh, dans le rôle de «la femme» offre un jeu physique intense et bestial, empli de rage et qui imprègne le film, jusqu’à en devenir son âme. Le climax final, éclaté et presque hors de contrôle, est d’une violence presque salvatrice. Et patienté jusqu’à la fin du générique pour voir une séquence onirique étrange de beauté qui dure à peine plus d’une minute.
J'attribue à ce film la Cote