Can. 2011. Documentaire de Mathieu Roy, Harold Crooks . Réflexion sur le progrès, dont les effets pervers et les pièges menacent aujourd'hui l'avenir de l'humanité. Données connues sur les périls écologiques, économiques et sociaux abordés sous un angle inédit. Défilé de têtes parlantes évité grâce à un riche habillage visuel. Intervenants clairs et articulés. (sortie en salle: 4 novembre 2011)
Réflexion sur le progrès, dont les effets pervers et les pièges menacent aujourd'hui l'avenir de l'humanité. Données connues sur les périls écologiques, économiques et sociaux abordés sous un angle inédit. Défilé de têtes parlantes évité grâce à un riche habillage visuel. Intervenants clairs et articulés. (sortie en salle: 4 novembre 2011)
Bien qu'ils reprennent des éléments de THE INSIDE JOB (sur les dérives de Wall Street), AN INCONVENIENT TRUTH (sur les dangers liés à la surexploitation de la planète) et I.O.U.S.A. (sur la problématique de la dette), les auteurs ont le mérite d'aborder ces éléments connus sous un angle inédit. D'où un récit passionnant, resserré et bien documenté sur le passé, le présent et le devenir de l'être humain sur une Terre à bout de souffle. Triés sur le volet, les participants s'avèrent articulés et clairs. Du reste, les coréalisateurs ont su éviter le classique défilé de têtes parlantes en recourant à un habillage visuel riche. Lequel détourne cependant par moments l'attention du spectateur du discours pertinent et nécessaire formulé dans le film.
Texte : Louis-Paul Rioux
Érik Bordeleau - 24 Images
Quoi qu'il en soit, SURVIVRE AU PROGRÈS a le mérite de présenter lui-même un cas- limite qui expose finement les contradic- tions ou pièges du progrès tout en révélant avec ironie les insuffisances d'une politique de la prise de conscience de type pastoral.
Normand Provencher - Le Soleil
Le documentaire, aussi peu joyeux soit-il, ne cède pas au pessimisme total. Les deux réalisateurs apportent des pistes de réflexion et de solution, comme la biologie synthétique qui pourrait un jour fabriquer du pétrole grâce à des bactéries.
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) [SURVIVRE AU PROGRÈS] possède le mérite de bien vulgariser l'ensemble des problèmes planétaires (...), tant écologiques que financiers, avec des images souvent saisissantes, une musique inspirée et sans voix hors champ, laissant chaque intervenant s'exprimer.
Kevin Laforest - Hour Community
Through interviews with some of the greatest minds of our era (...) and stunning montages of new and archival footage that dizzyingly take us through time and space (...), SURVIVING PROGRESS is as ambitious as it gets and pulls it off.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Le tout est abordé de façon intelligente et structurée, avec une approche très cinématographique et contemplative. La photographie de Mario Janelle est superbe, la musique de Michael Ramsey et Patrick Watson est envoûtante.
Véronique Harvey - 24 Heures
Avec l'aide de témoignages d'experts (...), d'images d'archives et d'une signature visuelle léchée, les deux cinéastes s'attaquent à un problème dérangeant (...). [Ils] ont réussi à trouver un bel équilibre entre l'emballage et le contenu, si bien que ce documentaire est tout sauf indigeste, malgré le sujet lourd.
Brendan Kelly - The Gazette
Roy and Crooks stuff a lot of ideas into this film, showing how over-population, over-consumption, environmental destruction and banking-gone-berserk are going a long way toward. (...) The real message is that it’s time (...) to realize we have to stop thinking like Cro-Magnons.
Philippe Renaud - La Presse
SURVIVRE AU PROGRÈS est un film dense et austère qui aborde beaucoup des sujets dont nous abreuvent les téléjournaux (...). Après ce sombre état des lieux viennent les ébauches de solutions. (...) Ce film-là a beau être nécessaire, il donne sérieusement le cafard.
Manon Dumais - Voir
Hormis quelques images d’archives apportant une touche ludique à l’ensemble, le tout demeure d’une sécheresse absolue. Heureusement que certains intervenants (...) pimentent leurs propos d’une pointe d’humour, car malgré les solutions proposées, le futur s’annonce bien noir.