É.-U. 2011. Science-fiction de J.J. Abrams avec Joel Courtney, Kyle Chandler, Elle Fanning. En 1979 dans l'Ohio, un groupe de préadolescents qui tourne un film de zombies amateur assiste au déraillement d'un train, duquel s'échappe une créature extraterrestre monstrueuse. Divertissement énergique, en hommage à l'oeuvre de Steven Spielberg. Clichés de divers genres cinématographiques brassés avec enthousiasme. Réalisation spectaculaire. Habile reconstitution d'époque. Bonne interprétation. (sortie en salle: 10 juin 2011)
En 1979 dans l'Ohio, un groupe de préadolescents qui tourne un film de zombies amateur assiste au déraillement d'un train, duquel s'échappe une créature extraterrestre monstrueuse. Divertissement énergique, en hommage à l'oeuvre de Steven Spielberg. Clichés de divers genres cinématographiques brassés avec enthousiasme. Réalisation spectaculaire. Habile reconstitution d'époque. Bonne interprétation. (sortie en salle: 10 juin 2011)
Dans cet hommage à l'oeuvre de son coproducteur Steven Spielberg et aux apprentis cinéastes en culottes courtes, J.J. Abrams (MISSION: IMPOSSIBLE 3, STAR TREK) brasse avec enthousiasme les clichés de la science-fiction, des récits d'aventures et d'apprentissage, des films de monstre et du drame sentimental. D'où un divertissement énergique et spectaculaire qui, tout en évoquant THE GOONIES, E.T. et autres WAR OF THE WORLDS, cite avec un égal aplomb ALIEN et "Roméo et Juliette". Cela dit, en raison de ses naïvetés et de ses facilités narratives, SUPER 8 s'adresse en priorité au public des préadolescents, qui sauront s'identifier aux personnages, bien dessinés par Abrams. Celui-ci signe une mise en scène à la manière de Spielberg, qui s'avère certes efficace, mais impersonnelle par la force des choses. En revanche, la reconstitution de l'époque apparaît fort habile, tant dans sa façon de signaler avec humour l'obsession du péril rouge que d'illustrer les progrès et les retards de la technologie avant l'avènement d'Apple. L'ensemble est relevé par le jeu sensible et parfois cocasse des jeunes comédiens, Elle Fanning (SOMEWHERE) étant une fois de plus épatante.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Un pur joyeau pour les cinéphiles nostalgiques des films de Spielberg des premières années et du cinéma fantastique des années 80. La mise en scène de J. J. Abrams adopte à merveille le style Spielbergien. De magnifiques travellings, de la musique au sonorité de celles composée par le grand maître John William, des jeunes comédiens finement dirigés (Elle Fanning et Joel Courtney, superbes) et une intrigue simple et même un peu naive. Un film d'aventure touchant qui fait sourire, avec tout plein de clin d'oeil sur le cinéma des années 80 (on pense à The Goonies, Monster Squad, Jaws) Comme vous l'aurez remarqué, je suis vendu!
J'attribue à ce film la Cote
Tim Grierson - Screen Daily
(...) while the film has moments of genuine excitement - particularly once Abrams reveals his alien and lets it wreck havoc on the town - SUPER 8 can’t break free from its nostalgic tone, allowing Abrams to pay tribute to a filmmaking hero without offering much in the way of genuine inspiration or emotion. (...) Not surprisingly, the film’s look and sound are top-notch.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Tel un soufflé mis au four à la bonne température, SUPER 8 lève lentement, dans les deux premiers tiers, sur la pression d'un récit palpitant, au mystère contrôlé et aux enjeux clairement définis. (...) Puis, au dernier tiers, le soufflé s'écrase, alors que les résolutions précipitées et le mystère éventé de la créature nous conduisent vers un dénouement arbitraire.
Sonia Sarfati - La Presse
SUPER 8, drame de science-fiction écrit et réalisé par J.J. Abrams, produit par Steven Spielberg, dans lequel le premier semble avoir voulu rendre hommage au second. Il y parvient plus ou moins: si la carte nostalgie est très bien jouée (...), l’ensemble, malgré une distribution superbement dirigée, s’avère inégal et manque de cohérence.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
If E.T. had tender moments between boy and alien, SUPER 8 relies on plain old boy-girl dynamics as its emotional anchor. Both Joe and Alice come from broken homes with absent mothers. Their connection is tangible, and touching. (...) But while the narrative arc is well drawn (...), the film’s real thrust is in the interplay of the kids at its core. Everything else (...) is secondary.
Jim Slotek - Ici Week-End / 24 heures
Abrams résiste (...) à la tentation de réduire les enfants à des stéréotypes. Et ce sont leurs actes de bravoure qui amènent les adultes autour d'eux à se pencher sur "l'essentiel", avant le (...) générique et un final légèrement déjà-vu. Si on ajoute à ça la façon ingénieuse dont la créature est (...) révélée, SUPER 8 est bien ce qu'on peut appeler un film "spielbergien".
Malcolm Fraser - Mirror
Abrams is perhaps best known as one of the creators of LOST, and he brings that show’s sense of constant suspense (as well as its composer Michael Giacchino, who even throws in a few LOST-style crescendos for good measure). As with LOST, when the secret is revealed it’s a bit underwhelming, but getting there is a lot of fun.
Peter Debruge - Variety
SUPER 8 is refreshing to the extent that it feels personal, but ultimately exasperating for how much the project is compromised by unfair expectations (...). By virtue of his standing, Abrams is able to assemble a top-shelf team of collaborators, (...) though none has contributed his best work: The monster is a disappointment, Giacchino's score is forgettable and Fong gets distracting lens flares.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
J.J. Abrams adopte le style de Spielberg et sait soutenir un certain mystère et suspense. Le résultat est divertissant mais jamais il réussit à atteindre l'efficacité et l'ingéniosité de son maître. Cela entraine une certaine baisse de régime et une fin naïve. Les jeunes acteurs n'ont rien à se reprocher.
J'attribue à ce film la Cote