É.-U. 2011. Comédie policière de Guy Ritchie avec Robert Downey Jr., Jude Law, Noomi Rapace. Le détective Sherlock Holmes et son ami le docteur Watson tentent de mettre en échec un vil professeur qui sème la zizanie entre les grandes puissances européennes. Suite spectaculaire et visuellement soignée. Scénario et réalisation aux procédés répétitifs. Humour efficace. Interprètes détendus. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
Le détective Sherlock Holmes et son ami le docteur Watson tentent de mettre en échec un vil professeur qui sème la zizanie entre les grandes puissances européennes. Suite spectaculaire et visuellement soignée. Scénario et réalisation aux procédés répétitifs. Humour efficace. Interprètes détendus. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
Visuellement très soignée, cette suite spectaculaire privilégie la même approche que le film initial, c'est-à-dire qu'on y dispense humour et action à parts égales. Manifestement désireux de récupérer ce qui a précédemment fonctionné, le nouveau tandem de scénaristes embauché pour écrire cette seconde aventure ramène notamment "la bagarre anticipée" qui permet au spectateur de visualiser a priori ce qui surviendra a posteriori. Judicieusement employé dans le premier opus, ce procédé est ici répété ad nauseam. Et Guy Ritchie (SNATCH) a beau multiplier les prouesses visuelles à grand renfort de ralentis, son flair et son énergie coutumières ne parviennent pas à dissiper une constante impression de redite. De bonnes trouvailles comiques et surtout, le jeu détendu et complice des vedettes, sauvent en partie la mise.
Texte : François Lévesque
François Lévesque - Le Devoir
On se retrouve donc avec (...) un scénario qui recourt sans cesse au même truc et (...) avec une mise en scène qui peine à inventer de nouvelles façons de montrer la même chose. À force, une impression de redite s'installe et avec celle-ci, des longueurs.
Bruce Kirkland - Le Journal de Montréal
Le nouveau thriller de Guy Ritchie, SHERLOCK HOLMES: LE JEU DES OMBRES, est fantastique, dynamique et vraiment drôle, bien meilleur que le film de 2009 qui avait fait renaître la franchise.(...) cette suite est enchanteresse.
Mark Adams - Screen Daily
(...) devotees of (...) Conan Doyle’s original source novels may well continue to be mortified by Robert Downey Jr’s more muscular and skittish interpretation of Sherlock Holmes (...), but the film is a freewheeling pleasure in terms of action.
Sonia Sarfati - La Presse
[Après une] entrée en matière longuette et menée sur le ton de la comédie, (...) un jeu du chat et de la souris commence alors. À l’échelle d’un continent, ce qui permet un déploiement de décors et de paysages magnifiés par la direction photo.
Manon Dumais - Voir
À l’instar du premier volet, LE JEU DES OMBRES bénéficie d’une époustouflante direction artistique (...). Toutefois, Guy Ritchie se complaît tellement à multiplier les ralentis et les effets de montage saccadés que le tout frôle le maniérisme.