É.-U. 2011. Comédie de Jake Kasdan avec Cameron Diaz, Lucy Punch, Jason Segel. Larguée par son fiancé millionnaire, une enseignante vulgaire et peu motivée par son travail entreprend de faire la conquête d'un jeune et riche suppléant de son école présecondaire. Récit épisodique et peu crédible, accumulant les fausses audaces et les gags fatigués. Enjeux dramatiques futiles. Quelques répliques acérées. Réalisation fonctionnelle. C. Diaz colorée et pleine d'aplomb. (sortie en salle: 24 juin 2011)
Larguée par son fiancé millionnaire, une enseignante vulgaire et peu motivée par son travail entreprend de faire la conquête d'un jeune et riche suppléant de son école présecondaire. Récit épisodique et peu crédible, accumulant les fausses audaces et les gags fatigués. Enjeux dramatiques futiles. Quelques répliques acérées. Réalisation fonctionnelle. C. Diaz colorée et pleine d'aplomb. (sortie en salle: 24 juin 2011)
Mise en scène de façon purement fonctionnelle par Jake Kasdan (WALK HARD - THE DEWEY COX STORY), cette comédie, qui se veut un BAD SANTA au féminin, accumule plutôt les fausses audaces et les gags fatigués. Une poignée de répliques acérées pimente à peine un scénario épisodique et peu crédible, dont les enjeux dramatiques se révèlent on ne peut plus futiles. Il serait du reste vain de chercher dans le récit un quelconque commentaire sur les manquements du système scolaire public aux États-Unis, tant le trait est appuyé. Appelée à défendre un personnage mal dessiné dont le sort nous indiffère, Cameron Diaz s'en tire néanmoins avec les honneurs, livrant une performance colorée et pleine d'aplomb dont elle a le secret. Mais dans le rôle de sa rivale hystérique, Lucy Punch (DINNER FOR SCHMUCKS) lui vole souvent la vedette. En revanche, Jason Segel (FORGETTING SARAH MARSHALL) voit son talent comique gaspillé, se contentant ici de jouer les faire-valoir.
Texte : Louis-Paul Rioux
Kevin Williamson - Le Journal de Montréal
Cameron Diaz (...) tire le meilleur de son Elizabeth grossière et vulgaire que l’âge commence à rattraper. Pourtant, la vraie force du film est la distribution au grand complet (...). Au final, vous rigolerez sans doute sans être choqué, vous rirez sans avoir l’impression d’avoir besoin de vous décrasser ensuite.
Mark Adams - Screen Daily
Cameron Diaz gets to play things crude, rude and nicely raunchy in (...) unrepentantly foul-mouthed and at times extremely funny comedy BAD TEACHER. In the end it never quit has the conviction to go the whole down-and-dirty distance (...), but it is a terrific film for Diaz's earthy charm and easy charisma.
Sonia Sarfati - La Presse
La blonde longiligne est (...) l’un des bons éléments de ce film qui n’atteint pas les sommets de dépravation de son cousin (en terme de titre) BAD SANTA, mais qui donne quand même plusieurs coups de pied bien placés (comprendre: sous la ceinture) dans la rectitude politique.