É.-U. 2011. Drame fantastique de Bill Condon avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner. Après avoir épousé un vampire, une jeune mortelle vit une grossesse imprévue et dangereuse de par sa nature surnaturelle. Adaptation inutilement étirée de la première moitié du dernier tome de la saga de Stephenie Meyer. Dialogues parfois risibles. Rythme léthargique. Réalisation moyenne. Interprétation affectée. (sortie en salle: 18 novembre 2011)
Après avoir épousé un vampire, une jeune mortelle vit une grossesse imprévue et dangereuse de par sa nature surnaturelle. Adaptation inutilement étirée de la première moitié du dernier tome de la saga de Stephenie Meyer. Dialogues parfois risibles. Rythme léthargique. Réalisation moyenne. Interprétation affectée. (sortie en salle: 18 novembre 2011)
Surtout connu pour des oeuvres inspirées comme GODS AND MONSTERS et KINSEY, Bill Condon a cependant débuté dans l'horreur et le fantastique (SISTER, SISTER, CANDYMAN 2: FAREWELL TO THE FLESH), genres avec lesquels il renoue ici, mais en se fendant d'une réalisation très moyenne. Adaptée de la première moitié du dernier tome de la saga de Stephenie Meyer, cette amorce du dénouement des aventures surnaturelles - mais surtout sentimentales - de Bella Swan tourne à vide. Étiré pour des motifs ostensiblement mercantiles et non en réponse à quelque impératif narratif, le scénario traîne en longueur de manière assez stupéfiante. Le tout est alourdi par des dialogues parfois risibles et une trame sonore qui refuse de se taire. Sans oublier une dizaine de chansons pop de styles disparates qui ont en commun de narrer ce qui est montré. Ringard, le procédé rend le film plus horrible qu'horrifique. Égaux à eux-mêmes, les interprètes forcent la note solennelle. Seul point positif: les effets spéciaux sont plus convaincants que dans les épisodes précédents.
Texte : François Lévesque
Sonia Sarfati - La Presse
Le roman n’est pas assez riche pour justifier sa déclinaison en deux temps et l’opération sent la volonté de faire un coup. (...) D’autant que le potentiel dramatique des événements (...) n’a pas été exploité. Il est dilué dans d’interminables scènes.
Isabelle Hontebeyrie - 24 Heures
La trame sonore est beaucoup trop présente et on a l’impression que Bill Condon se sert de la musique pour pallier le vide béant du scénario. Je passe sous silence le jeu des acteurs (...) la prestation de Taylor Lautner est de pire en pire.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
The fourth film in the series (...) ties up a lot of loose ends that had been lingering over the three earlier instalments. And it offers some major plot developments while leaving room for more. Not a lot happens in the film, but what does is major.
Alain Lorfèvre - La Libre Belgique
(...) la soap vampirique poursuit sa propagande puritaine, avec un couplet anti-IVG si transparent qu’il en est ridicule. Les acteurs sont au diapason. Robert reste blanc comme un pâtisson. (...) Taylor tombe la chemise dès le prologue.
Cécile Mury - Télérama
[La grossesse interspécifique] en dit long sur le discours conservateur sous-jacent: pas de sexe sans mariage (...). Un vrai prêche à l'usage des jeunes générations, qui semble déteindre sur la forme du film: plate [et] sage.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
(...) le moment tant attendu par Bella est arrivé: elle épouse le vampire de son coeur, Edward. (...) Et le couple consomme enfin sa passion! Si le récit s’étire toujours et se complaît dans la guimauve, il ne manque pourtant pas de rebondissements. Il était temps.
Hubert Lizé - Le Parisien
Sur tous [les] plans, l’intrigue de TWILIGHT 4 (...) tient à peu près ses promesses. Mais il faudra patienter, longuement, trop longuement, avant les choses sérieuses. (...) Mais les ados romantiques y trouveront leur bonheur.
Sophie Walon - Le Monde
Si l'on n'est pas une jeune fille en fleur venant se pâmer devant la beauté de Robert Pattinson, il est assez pénible de supporter cette histoire qui n'a d'ailleurs pas grand-chose à voir avec un film de vampire.