G.-B. 2011. Thriller de Iain Softley avec Tuppence Middleton, Alexandra Roach, Kerry Fox. Amnésique et gravement blessée au visage à la suite d'une terrible explosion où sa meilleure amie a perdu la vie, une jeune femme s'interroge sur sa véritable identité. Adaptation superficielle du roman de Sébastien Japrisot. Récit classique, riche en coups de théâtre. Réalisation soignée mais manquant de tension dramatique sur la fin. Jeu convaincant de T. Middleton.
Amnésique et gravement blessée au visage à la suite d'une terrible explosion où sa meilleure amie a perdu la vie, une jeune femme s'interroge sur sa véritable identité. Adaptation superficielle du roman de Sébastien Japrisot. Récit classique, riche en coups de théâtre. Réalisation soignée mais manquant de tension dramatique sur la fin. Jeu convaincant de T. Middleton.
Presque cinquante ans après André Cayatte, Iain Softley (BACKBEAT) adapte à son tour le roman de Sébastien Japrisot, récipiendaire du Grand Prix de littérature policière en 1963. Froide et plutôt superficielle, cette nouvelle version propose un récit très classique, fondé sur de nombreux coups de théâtre et fausses pistes. Par ailleurs, les personnages sont insuffisamment définis au plan psychologique, ce qui rend leurs faits et gestes ou leurs motivations peu crédibles. La réalisation de Softley est certes soignée, mais elle manque de nerf et de tension dramatique, défaut qui va en augmentant plus le film avance. Quant à la musique de Christian Henson, elle est un peu trop envahissante. Face à une glaciale Kerry Fox, Tuppence Middleton (TRANCE) s'avère convaincante en jeune femme troublée.
Texte : Olivier Lefébure
Drew Hunt - Slant Magazine
The film aspires to the sexual intrigue, emotional complexity, (...) but the lifeless, (...) gimmicky nonlinear narrative, and clunky plotting marred with complicated twists and turns hold back what otherwise seems like suitably salacious material.
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
(...) Softley (...) clearly aspired to craft a modern-day psychological thriller on the order of Alfred Hitchcock or Claude Chabrol. (...) Turgid and preposterous, the film strains for eroticism and suspense, but achieves neither.
Peter Bradshaw - The Guardian
This looks dated and clunky, like a drawn-out episode of Roald Dahl's TALES OF THE UNEXPECTED on TV, and the direction doesn't have Softley's usual drive. (...) There's a very classy cast in supporting roles (...) but this fails to come alive.